15 mai 2012

ParisDJs.com, podcast et éclectisme à l'écart du dancefloor

Derrière le nom "Bureau de tendances musique" se cachent des passionnés de musique qui ne cessent de partager des heures de son via des podcasts...

Le site ParisDJs.com offre un espace aux "vieux DJ qui veulent jouer des disques qu'ils ont kiffé sans avoir pu les passer en soirée", explique Loïk Dury, ancien programmateur de Radio Nova et cofondateur du site avec Djouls.
Tout débute en 2005 à la mort du guitariste de la Motown Willie Hutch. Loïk Dury constate que personne n'en parle et appelle Djouls, bien branché sur Internet, pour demander ce qu'il peut faire. Celui-ci lui propose de faire un podcast. Le site Paris DJs voit alors le jour avec un mix en hommage à Willie Hutch. Le lendemain matin, 125 personnes l'avaient téléchargé sans aucune promotion.

Cette expérience décide les deux hommes à proposer un mix hebdomadaire. Le site a depuis pris du volume et deux nouvelles sélections par semaine sont désormais disponibles en plus d'interviews et de playlists. L'équipe et les activités se sont aussi élargies avec le regard tourné vers la production.
"Aujourd'hui, quand je vais à Tokyo, en Italie ou aux Etats-Unis, dans les magasins de disques, ils connaissent Paris DJs", raconte le cofondateur. La recette de leur réussite ? des podcasts très pointus sur des musiques rarement diffusées en radio et issues de disques souvent rares. Chaque playlist comprend un lien vers le site de l'artiste et la pochette originale.


"De nombreux labels nous envoient de la musique, je fais donc régulièrement des sélections de nouveautés", explique Loïk Dury. A côté de ces "bag of goodies", le site a publié près de 400 mixs dans des styles très variés, funk, soul avec un regard très porté vers l'Afrique, et dont les auteurs sont tout autant issus de l'équipe maison que de l'extérieur...
Parfait pour s'aérer l'esprit, se découvrir de nouveaux horizons musicaux ou retrouver les références les plus obscures grâce à des DJ qui partagent ainsi leurs goûts, hors du dancefloor.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire