6 déc. 2013

Finale IDA 2013, DJ Groove Sparkz et DJ Skillz représenteront la France

Le 7 décembre 2013 se déroulera à Cracovie en Pologne la finale du championnat IDA...

L'IDA, né en 2007 sur les cendres de l'ITF, tente chaque année de se faire une place à côté de son encombrant concurrent historique, le DMC. Parfois considéré comme plus technique, il propose aux DJ de s'affronter dans 2 catégories : battle et show. Cette année toutefois, une compétition de freestyle scratch, sur des beats imposés, a été organisée sur le web en parallèle aux sélections nationales.
L'édition française s'est déroulée le 10 novembre dernier à Lyon et a permis de désigner DJ Groove Sparkz, local de l'étape et 5e du DMC online 2013, en show et DJ Skillz, champion de France DMC 2012, en battle pour représenter la France à Cracovie.


En revanche, DJ Vega, qui avait passé avec sa vidéo le sélection française pour prétendre au titre en scratch, n'a pas réussi à accéder au 3e round de l'épreuve. Le Toulousain qui s'est mis aux platines il y a environ 6 ans a gagné la Beat4Battle cup en 2010, démontrant son intérêt pour le freestyle scratch.
Il salue d'ailleurs le fait que l'IDA propose cette catégorie car il y a, selon lui, de très bons DJ dans ce domaine... notamment le Polonais DJ Ben finaliste cette année (face à l'Américain IQ).

Le vainqueur de l'épreuve, qui pourrait devenir une catégorie à part entière l'an prochain, sera annoncé lors des finales du 7 décembre à Cracovie.
Pour Vega, la défaite lors de la sélection n'est pas une fatalité : "Perdre me motive pour rallumer les platines et apporter de la fraîcheur, je pense donc préparer le DMC et l'IDA en battle l'an prochain."

(Mise à jour 8/12/13 : résultats : Groove Sparkz a fait 2e en show derrière les Polonais Steve Nash et DJ Funktion ; DJ Skillz a fait 3e en battle derrière Vekked et Five ; IQ a battu Ben en scratch)

Bonus :

- La vidéo de de la routine de DJ Vega :

28 nov. 2013

Christine, six titres qui envoient du gros son

Entre finesse et puissance, le duo a choisi la seconde sur Death On Wheels...

En matière de scratch music, certains optent pour la mise en avant de la technique, d'autres pour une musicalité exacerbée, Christine a pris la 3e option pour son second maxi sorti le 21 octobre sur Moonkeys Music : le gros son qui secoue.
Pour concevoir leurs six titres, les deux Français Aeon Seven et Kunst Throw mélangent héritage hip-hop et énergie rock pour mener à un résultat surtout électronique.


Death On Wheels offre toutefois une certaine diversité d'ambiances. Ainsi le titre d'ouverture décape résolument les tympans avec des turbines vrombissantes mêlées à des violons grandiloquents alors que Too Much Not Enough, avec les punks australiens de The Death Set, donne une impression de remix survolté des Beastie Boys.
Sur Burial ou l'excellent No Way final, c'est une énergie rock rappelant les français de Nasser qui prédomine, avant un ton un peu plus pop sur le remix de Dying Kings par We Are Match et son chant à la Phoenix.

La platine vient se glisser subtilement au milieu de tout ça avec quelques scratchs énergiquement dispensés pour rappeler le background turntablist du groupe.
Un nom à noter pour ceux qui aiment secouer la tête en écoutant du son.

Bonus :

- 2 titres sont en écoute dans le lecteur du blog.

- Le clip du titre No Way extrait de Death On Wheels :

3 nov. 2013

Groove Music : aux origines du turntablism et de la scratch music

Le livre de Mark Katz dresse l'histoire des DJ hip-hop et de leurs expérimentations aux platines...

Alors que j'écrivais mon livre sur les DJ français et que je cherchais à retracer le palmarès des compétions de scratch, Le Jad (voir Le Jad, producteur de disques à scratcher) m'a conseillé Groove Music : The art and culture of the hip-hop DJ (2012, Oxford University Press), un des seuls livres à aborder ce sujet.
Si le début de l'ouvrage revient sur un domaine plus largement documenté, les origines du hip-hop, la suite est plus inédite. Il évoque notamment les battles et les premiers albums de DJ. Outre quelques compilations - Return of the DJ, Deep Concentration et Altered Beats - Assassin Knowledges Of The Remanipulated - il revient sur 5 disques de 4 artistes qui ont marqué les bacs de leur empreinte :

DJ Shadow - Endtroducing... (Mo Wax - 1996)
Pas forcément connu comme un album de DJ, Endtroducing... serait pourtant le premier long format enregistré uniquement avec des platines et un sampler. S'il ne peut être considéré comme un disque de scratch music car il repose principalement sur des boucles, il contient tout de même un certain nombre de passages scratchés. Cet album dépasse bien entendu en terme de style largement les frontières du hip-hop, mais DJ Shadow observe dans le livre de Mark Katz que c'est purement un disque élaboré dans un esprit hip-hop, tant dans l'utilisation des platines que dans sa conception "do it yourself".


DJ QBert - Wave Twisters - Episode 7 Million : Sonic Wars Within The Protons (Galactic Butt Hair Records - 1998)
Plus clairement identifié comme un DJ de compétition et un scratcheur d'exception, QBert fait aussi partie des précurseurs en matière de scratch music avec cet album à la frontière entre la composition classique et le show de DJ. Mark Katz considère Wave Twisters comme l'équivalent turntablist d'un opéra rock. Le disque met en son l'amour du DJ pour les Ovni, en contant l'histoire d'un dentiste capitaine de vaisseau spatial qui affronte divers adversaires à coup de nombreux lasers et à l'aide de sa montre-platine vinyle. Un dessin animé visant à accompagner en image cet album a vu le jour en 2001.



Kid Koala - Carpal Tunnel Syndrome - Some Of My Best Friends Are DJs (Ninja Tune - 2000 - 2003)
Avec ces 2 albums, le Canadien a forgé son style en créant ses morceaux à partir de boucles jazzy et dynamiques. Son univers cartoonesque (il fait d'ailleurs de la BD) et ludique trouve toute sa place sur les platines qu'il manipule avec une impressionnante facilité pour créer des titres peut-être plus conventionnels que les deux précédents. Kid Koala utilise d'ailleurs peu le scratch, préférant manipuler les platines pour créer et jouer ses mélodies, ce qui lui a permis de toucher un public plus large que celui des seuls turntablists.


D-Styles - Phantazmagorea (Beat Junkie Sound - 2002)
Ex-membre des Invisibl Skratch Piklz (avec QBert) et des Beat Junkies (dont certains sont invités sur l'album), D-Styles a lui aussi fait preuve d'originalité au moment de créer son propre univers sur disque. Lui va piocher dans les films d'horreur, avec une petite dose de porno et de comédie. Pour composer, le DJ utilise son matériel de mix habituel auquel il ajoute une machine à écho, à la manière de quelques DJ précurseurs comme Kool Herc. Le résultat est un album assez expérimental, jouant beaucoup sur les ambiances, mais à nouveau pas particulièrement réservé à un public de spécialistes.



Ce regard très anglo-saxon ne doit pas nous faire oublier que les Français, notamment les Birdy Nam Nam (évoqués dans le livre) avec leur premier album en 2005, ne sont pas en reste dans le domaine... Plusieurs compilations de morceaux composés par des DJ sont même sorties en France dès la fin des années1990 grâce à Dee Nasty ou Cut Killer !


Bonus :

- Retrouvez des extraits des albums évoqués disséminés dans le lecteur du blog.

- Innerspace Dental Commander, un extrait du dessin animé illustrant l'album Wave Twisters de DJ QBert :

20 oct. 2013

DJ Mag vs Forbe's : les DJ les plus riches sont-ils les plus populaires ?

Le magazine anglais DJ Mag a rendu public son Top 100 des DJ pour 2013, le n°1, Hardwell, n'était pas dans le dernier classement Forbe's des DJ les plus riches... ça valait bien une infographie ?

Pour s'amuser avec les classements des DJ, le plus drôle que j'ai trouvé est de croiser leurs résultats. Un rapprochement des chiffres qui démontre que les plus gros gains ne vont pas forcément aux DJ les plus aimés.
Ainsi Hardwell, le Hollandais couronné n°1 du Top 100 DJ Mag (établi par des votes en ligne) révélé le 19 octobre 2013, n'apparaissait pas dans le classement des 12 DJ les mieux payés selon Forbe's. A l'inverse, DJ Pauly D, qui doit il est vrai sa célébrité à sa participation à une émission de télé-réalité, s'en est mis plein les poches, mais est absent du Top 100.

A noter que 5 DJ français figurent dans ce top : David Guetta (5e), Madeon (59e), Quentin Mosimann (69e), Martin Solveig (77e) et Bob Sinclar (88e). Y figure aussi toujours Daft Punk (22e) !
Les mêmes que l'an passé...

Pour le reste, c'est en infographie :


9 oct. 2013

DJ Fly, 2e titre de champion DMC et un premier EP percutant

2 jours après avoir conquis un nouveau titre de champion du monde DMC, le DJ sort un EP 8 titres baptisé Insolite...

2013, un bon cru pour le Lyonnais. Avec une routine en béton mêlant technique et musicalité, il a convaincu les juges de lui donner la première place de la finale du championnat du monde DMC, catégorie "6 minutes", le 5 octobre 2013. La compétition fut pourtant rude avec les Anglais Ritchie Ruftone, par ailleurs vainqueur en battle, et Jon1st, récent vainqueur du DMC online.
Fly gagne ainsi sa seconde couronne mondiale après celle de 2008. A l'image de son super héros fétiche, Batman, c'est en avançant masqué qu'il a surpris ses concurrents. Alors que la plupart des DJ en lice avait participé à sa version en ligne, dévoilant ainsi une partie de leur jeu, l'engagement du Français n'a été que connu que la veille de l'édition française du DMC, qualificative pour la finale londonienne, le 25 septembre dernier.


Tourné vers le live depuis quelques années, il semblait plus concentré cette année sur la préparation de son premier EP, sorti le 7 octobre 2013, que sur les championnats. La diffusion de l'excellent Les Pentes en début d'année avait bien détourné l'attention. La stratégie a payé. La victoire au DMC en poche, il peut désormais défendre Insolite qui démontre une belle palette de ses possibilités.
"Cet EP retranscrit toutes mes influences musicales : hip-hop, électro, dubstep, etc. Il y a du scratch plus ou moins mis en avant dans tous les morceaux", m'expliquait-il en décembre 2012 lors d'une interview pour mon livre DJ Made in France. Si les championnats lui ont appris à connaître les ressorts pour provoquer des réactions du public, il sait aussi la jouer plus tranquille, sous l'influence des Birdy Nam Nam des débuts.


Seul pour de puissants morceaux électro (Rocking With The Best) ou plus hip-hop instrumental festif (Keep On), accompagné de rappeurs (Anton Serra sur l'efficace Insolite et Les Gourmets sur La Tête la première) ou de ses anciens acolytes du Scratch Bandits Crew pour une performance de scratch music envoûtante (Cinematix), DJ Fly montre différents visages tous aussi convaincants.
Comme en compétition, le Lyonnais démontre sa faculté à mettre sa technique au service de la musicalité, dans une version toutefois bien plus accessible au grand public, les routines de championnat restant un exercice réservé aux initiés. L'exemple le plus probant est bien entendu avec Les Pentes, quand le scratch vient forger totalement la mélodie.

Une victoire sur un nouveau terrain.

Bonus :

- Plusieurs titres d'Insolite sont en écoute dans le lecteur du blog.

- Le teaser d'Insolite :

2 oct. 2013

DJ Jos, premier album d'un activiste des platines

Après avoir monté son label et sorti 15 mixtapes, il sort At The Same Time...

Le chemin semble désormais logique pour un DJ : à force de jouer la musique des autres, cela donne envie de faire la sienne. DJ Jos a attendu pas mal d'année avant de se lancer puisqu'il a créé son label, Prolifik records, en 1996. En 2003, il lance une école labellisée "Q-Bert Scratch University" à Amiens dans laquelle il enseigne le DJing bien sûr, mais aussi la musique assistée par ordinateur. Auteur de mixtapes, organisateur d'événements et de conférences sur l'histoire des DJ, Jos est à l'antenne de Radio Campus Avignon et Mulhouse chaque semaine. Il a trouvé le temps au milieu de toutes ces activités de produire un disque !

Après une carrière déjà bien remplie, pourquoi passer à la production d'un album ?

Cela remonte à 2007, alors que je faisais beaucoup de jams avec des potes musiciens. Le but était que chacun apporte son instrument et on freestylait toute la nuit. J’ai eu toujours cette idée de sortir un album avec plein d’influences musicales, avec une structure et une façon de faire hip-hop, le tout accompagné de musiciens.

Quelles sont les influences musicales d'At The Same Time, qui semblent assez larges ?

Gamin j'étais un fou de skate, je regardais énormément de vidéo de skate 90’s dont je copiais tout l’audio pour aller skater avec mon walkman et me donner l'énergie durant mes sessions. La musique que j'écoutais allait du skate rock bien bourrin au funk en passant par le jazz, le punk, le hip-hop... et inconsciemment cela a fait ma culture musicale. Et tout cela se ressent dans l’album, j’ai même utilisé des samples issus de vidéos de skate.


Comment la platine et le scratch intègrent-ils les compositions ?

La platine est mon instrument de musique. Il y a par exemple des nappes et des notes que je préfère envoyer via mes platines, car je ressens plus le moment auquel il faut les envoyer de cette manière qu'avec un clavier en appuyant sur une touche.
Je compose comme je fais mes DJ sets, avec beaucoup d’ingrédients dans tous les sens, sans barrière musicale.

Quelle influence a selon toi l'évolution des technologies numériques dans l'utilisation du scratch pour composer ?

Aujourd’hui, tout est possible. Je pense que la technologie va plus vite, niveau performance, que l’homme. Avant les limites technologiques pouvais tellement t’aider à te dépasser, à ruser et, du coup, à être différent.Et surtout à maîtriser les machines, et pas l’inverse...

Bonus :

- Retrouvez des extraits d'At The Same Time dans le lecteur du blog.

26 sept. 2013

DMC 2013, DJ Fly vers un nouveau titre de champion du monde ?

Le Lyonnais a remporté l'édition française du DMC avec une impressionnante maîtrise...

C'est l'année des retours. Tout d'abord celui du champion du monde 2008, DJ Fly, en 6 minutes, avec un show différent de ses lives. Mais aussi celui de Traumateam, 3 fois vice-champion du monde par équipe (2008, 2009, 2010 à chaque fois derrière les Japonais de Kireek).
Ce sont d'ailleurs DJ Hertz, Mr Viktor et Deska (sans R-Ash dans le jury), seuls concurrents par équipe, qui ouvrent la soirée au Rex club le 25 septembre 2013 pour désigner les représentants français au DMC. Les Traumateam proposent une routine très axée sur la musicalité, assez accrocheuse tout en étant pas très impressionnante techniquement.
Pas sûr que ce soit suffisant pour battre Mixfits, les Belges tenants du titre dont le retour est annoncé cette année.

Au tour de la battle de débuter. En demi-finale, Groove Sparkz, récent 5e du DMC online, se défait difficilement de DJ Madgic, les deux hommes présentant des routines parfois brouillonnes. DJ Topic accède lui facilement à la finale car son adversaire, JackHicham, n'arrive pas à connecter son ordinateur à ses platines. Le Strasbourgeois effectue tout de même ses passages et se place déjà au-dessus tant en terme technique, musical que d'attitude.
Il domine d'ailleurs assez facilement Groove Sparkz qui élève pourtant son niveau, notamment avec une belle série de scratchs. Mais Topic est vraiment à l'aise et très propre dans ses passe-passe. Il se fait plaisir en sortant des grosses guitares, extrait de son 6 minutes pour le DMC online (vidéo ci-dessous à 2'), dans la 2nde manche.
Sa bonne humeur et sa maîtrise pourrait lui permettre d'accéder au podium mondial.


A une heure passée, il est temps de passer au 6 minutes. La présence de DJ Fly a déjà refroidi le tenant du titre, DJ Skillz, resté mystérieusement chez lui alors qu'il était annoncé. La finale oppose donc deux Lyonnais qui se connaissent bien.
DJ Groove Sparkz commence avec la routine déjà effectuée pour le DMC online (vidéo ci-dessous). Il paraît beaucoup plus à l'aise qu'en battle et son show, très bien rodé, bourré de scratch et de passe-passe, tient très bien sur la longueur.


Le duel est malheureusement déséquilibré. Le champion du monde 2008, revenu selon ses mots pour "apporter de la musicalité et de la fraîcheur", sort le grand jeu - débutant sur la musique de Batman comme en 2008 - et relève nettement le niveau de la soirée. Il va très très vite, tout en restant très audible, envoie des passes-passe d'une grande maîtrise avec une routine qui alterne technique et musicalité.
Il peut sans aucun doute l'emporter au niveau mondial... Japonais, Américains et Canadiens ont intérêt à se préparer.

Rendez-vous dans 10 jours à Londres :


Bonus :

- La routine de DJ Fly de 2008, élue à l'été 2012 par un vote en ligne meilleure de l'histoire des DMC :

14 sept. 2013

Jon1st remporte le DMC Online 2013

Un cru 2013 dominé par les Anglais...

Pour sa 3e édition, la compétition en ligne de DJing du DMC a été gagnée par l'Anglais Jon1st. Il devance le Canadien DJ Vekked, champion DMC 2012 en battle, et un autre Anglais, Ritchie Ruftone.
Les Français, pourtant en force dans cette ultime étape du DMC Online 2013, n'ont pris que la 5e place avec DJ Groove Sparkz et la 10e pour DJ Ragz. Pour mémoire, Fong Fong avait gagné l'an passé !

La routine de Jon1st :



Rendez-vous le 25 septembre 2013 au Rex Club pour la finale du DMC France qui précédera de peu l'édition mondiale le 5 octobre à Londres.

29 août 2013

DJ Mag débarque en France et en Suisse en octobre

Le magazine anglais créé en 1991 arrive en version française...

Magazine de référence en matière de DJ et de club culture, DJ Mag s'est développé depuis sa création grâce à des licences de marques. Stratégie qui lui permet d'être présent dans une quinzaine de pays.
Le mensuel anglais est aussi connu pour son Top 100 des DJ publié chaque année depuis 1995 et dont les résultats pour 2013 devraient être connus sous peu.

Depuis décembre 2012 et la disparition d'Only For DJ's, le créneau de la dance music était laissé libre en kiosque en France puisque Trax ou Tsugi sont portés sur un traitement des musiques électroniques plus pointu.
C'est assez logiquement que Ludovic Rambaud, ancien rédacteur en chef d'Only For DJ's, va prendre la tête de cette version française de DJ Mag qui aura son propre site Internet et son application mobile. Premier numéro mi-octobre !

 Couv' du DJ Mag anglais de l'été 2013

Bonus :

- Interview de Ludovic Rambaud à propos du dossier d'Only For DJ's sur 20 ans de club culture.

18 août 2013

Burn #Residency, la télé-réalité des DJ

La boisson énergisante convie 18 DJ du monde entier pour gagner une résidence à Ibiza...

Avec l'importance que prennent les DJ dans le paysage médiatique, ça devait bien arriver : une télé-réalité autour de cette profession voit le jour après les multiples concours plus ou moins utiles déjà créés. Et ce n'est pas étonnant que ce soit une marque liée à la nuit qui se lance.
Depuis le mois de juillet 2013 et pour quelques jours encore, 18 DJ hommes et femmes dont un Français, Tommy Kid, s'affrontent à Ibiza pour désigner les 3 d'entre eux qui gagneront une résidence à Ibiza. Pour les départager, ils participent à des challenges consistant à se produire en club ou à réaliser un remix.



Plusieurs personnalités du monde de la musique électronique sont associées à ce programme en 8 épisodes de 5 minutes dont Maceo Plex, Pete Tong, Avicii ou Fatboy Slim qui viennent donner leurs conseils aux candidats sous le titre de "mentor".
Outre l'ambiance de l'île, Burn #Residency permet de découvrir les différentes exigences qui s'imposent aux DJ modernes, la première étant de savoir se vendre ! La seconde étant produire...
Divertissant, sans plus.

Bonus :

- La chaîne Youtube pour suivre les épisodes.

14 août 2013

Calvin Harris, DJ le mieux payé du monde en 2013 selon Forbe's

Absent du classement en 2012, l'Ecossais de 29 ans a gagné 46 millions de dollars en un an... plus que Jay-Z !

DJ Tiesto a eu beau passer de 22 millions de dollars à 32 millions (1er en 2012, 2e en 2013), David Guetta de 13,5 millions à 30 millions (4e en 2012, 3e en 2013), ils restent bien loin de Calvin Harris qui écrase ce classement 2013 du magazine Forbe's, le second du genre.
Sa technique ? 150 apparitions en un an dont un certain nombre à Las Vegas où il a signé un contrat de 2 ans avec le club Hakkasan et de nombreuses productions notamment pour Rihanna.

Un montant très impressionnant qui démontre la démesure atteinte par les cachets et d'une manière générale les revenus des DJ... qui n'ont donc pas cessé d'exploser en 2013. Car outre Tiesto et Guetta, Sweedish House Mafia, malgré un split en mars, est passé de 14 millions de dollars gagnés l'an passé à 25 millions cette année (4e), Deadmau5 de 11,5 à 21 millions (5e) et Avicii de 7 à 20 millions (6e).
Hormis la première place, le reste de la liste présente peu de surprises avec les mêmes têtes que l'an passé (Skrillex, Afrojack, Steve Aoki, etc.). L'extension de 10 à 12 noms en 2013 permet toutefois à Diplo et ses maigres 13 millions de dollars de s'inscrire au palmarès.

Bonus :

- Lire l'article de Forbe's sur Calvin Harris.

- Revoir le classement 2012 dominé par DJ Tiesto.

1 août 2013

Between The Beats, la série de Resident Advisor sur le quotidien des DJ

Après la polémique du premier épisode sur Nina Kraviz, la série suit son cours avec Motor City Drum Ensemble...

Révéler les hauts et les bas de la vie d'un DJ en tournée, tel est le but de la série Between The Beats lancée par Resident Advisor en mars 2013. La vidéo d'une grosse dizaine de minutes consacrée à Nina Kraviz avait créé le buzz... car elle jouait un peu trop sur les charmes de la Russe. Si la scène d'ouverture en bikini sur la plage n'avait rien de surprenant, celle dans la baignoire remplie de mousse d'un hôtel pouvait sembler moins nécessaire.
Clin d'oeil à la polémique, le deuxième épisode, de 15 minutes, débutait par un Motor City Drum Ensemble en maillot de bain à la piscine ! Il manquait la mousse.

Au-delà de la question de savoir si le milieu du DJing est macho - le magazine Grazia se pose notamment la question ce mois-ci -, le projet permet de découvrir le quotidien du métier de DJ de l'intérieur entre aéroport, hôtel, gare, taxi et mix.
Si les confidences de Nina Kraviz donnent une bonne image de ses pérégrinations d'une scène à l'autre, l'importance donnée à l'esthétique dans la réalisation fait surtout passer cet épisode pour un bonus promotionnel de DVD.
Dans le Between The Beats du DJ allemand, le spectateur découvre celui-ci dans l'intimité de son appartement avec sa copine ou de passage dans un disquaire parisien. Plus intéressant, Motor City Drum Ensemble explique les raisons pour lesquelles il a réduit son nombre de sets mensuels.


Une bonne initiative qui demande toutefois de voir comment seront menés les prochains épisodes pour se faire une impression définitive.

Bonus :

- La chaîne Youtube avec les épisodes de Between The Beats.

- Mon article sur la série consacrée à DJ Jazzy Jeff en tournée.

18 juil. 2013

TopDeejays.com, le site qui calcule la popularité des DJ avec un algorithme

Cette base données participative propose des classements de DJ par genre, pays ou réseau social.

Il y a quelques mois, je m'étais lancé dans un exercice d'analyse de la popularité des DJ français et internationaux au travers d'un recensement de leurs fans sur Facebook et de leurs suiveurs sur Twitter. Je ne connaissais alors pas encore TopDeejays.com qui effectue ce type de comparaison à un tout autre niveau !
Pour évaluer la popularité d'un DJ, ce site utilise un algorithme qui vise à mesurer leur influence dans les médias sociaux que sont Facebook, Twitter, YouTube, Myspace, Soundcloud et Last FM. Chaque suiveur, likeur ou ami est pondéré selon le réseau afin d'aboutir à un nombre de points TDJ qui permet d'établir le classement.

Au niveau mondial, David Guetta domine Skrillex et DJ Tiestö. Calvin Harris occupe une surprenante 4e place devant les plus habitués des sommets de ces classements que sont Deadmau5, Armin Van Buuren ou Steve Aoki.
A noter aussi dans le top 10 quelques artistes qui ne sont pas connus pour leur habileté aux platines : Daft Punk (6e) et Moby (10e).



Le site propose d'autres classements à l'intérêt moins évident comme celui par genre (la progressive house figure devant l'électro house et la house) ou par pays (les Etats-Unis devancent l'Angleterre et la France).
Il est ainsi possible de voir le top des DJ par genre ou par pays. Pour la France, Guetta est bien évidemment premier... Daft Punk et Justice suivent. Mr. Oizo (7e) et Vitalic (10e) offrent un peu de fraîcheur à cette liste somme toute assez classique.

Bonus :

- Les autres sites qui classent les DJ : DJ Mag (lire mon article sur leur dernier Top 100), Resident Advisor et The DJ List.

23 juin 2013

DJ Made In France, le premier livre sur les DJ français sortira en septembre 2013

Faire un blog, c'est sympa. Ecrire un livre aussi.
Vous connaissez mon blog, pour mon livre il faudra attendre encore un peu...




Bonus :

- Présentation de DJ made in France sur le site du Camion blanc.

- Mon premier livre sur les DJ est toujours disponible au Camion blanc...

14 juin 2013

Jazzy Jeff partage un an de la vie d'un DJ en tournée dans sa série Vinyl Destination

L'ancien DJ de Will Smith fait revivre sa tournée 2012 dans une série de vidéos qui offre un aperçu de la vie d'une star des platines...

Vous voulez savoir à quoi ressemble le quotidien d'un DJ qui passe son temps à jouer à travers le monde ? Jazzy Jeff a choisi de le montrer au travers de Vinyl destination, une série de vidéos de 15 minutes qui retrace son parcours de l'an passé.
Aéroport, restaurant, shopping, hôtel, rencontre avec les fans et de nombreuses soirées et concerts, le projet tourné par Christopher Schafer tient autant de la télé-réalité que du documentaire. Outre une carte postale des cinq continents visités par le DJ, la série est agrémentée de ses rencontres avec d'autres artistes comme Dr Dre, Snoop Dog, Apl.de.Ap de Black Eyed Peas, Tony Touch ou avec le prince de Barheïn et Lewis Hamilton dans l'épisode 7 !

La personnalité toujours enjouée de celui que le grand public connaît comme Jazz dans Le Prince de Bel-Air et de son acolyte Skillz participe de la bonne humeur qui règne dans les différents épisodes. Quelques commentaires face caméra ou en voix off permettent de partager sa vision de ce qu'il vit, le tout ponctué d'une bonne ration de musique.
Un an de voyages qui donne une idée de la vie d'une star du DJing qui passe plus de temps dans les aéroports qu'à mixer... bien qu'il remplisse les clubs du Qatar à Singapour en passant par Paris (où leur voiture se fait arrêter par les flics) ou Cape Town.

Tous les épisodes de Vinyl Destination, qui devrait s'achever très prochainement, sont visibles ici.

Bonus :

- Le trailer de la série :


VINYL DESTINATION from DJ Jazzy Jeff on Vimeo.

27 mai 2013

Jimmy Jay invite DJ vétérans et de la nouvelle génération sur ses Cool Sessions 3

L'ancien producteur de MC Solaar et champion de France DMC 1989 revient en 2013 avec le troisième volet de ses compilations de jeunes rappeurs.

La série des Cool Sessions débute en 1993 avec de nombreux groupes émergents de l'époque : Ménélik, Les Sages Poètes de la Rue, Sleo, Democrate D., Sens Unik et celui par lequel Jimmy Jay va connaître un large succès, MC Solaar, dont il produira les deux premiers albums. Le 2e volume de la compilation sort en 1996 avec des invités comme Lady Laistee, Bambi Cruz, Lamifa ou Movez'Lang.
Jimmy Jay sort du circuit après cette date et ne revient qu'en 2013 avec les Cool Sessions 3, disponibles depuis le 25 mai. Le concept est toujours le même : des rappeurs inconnus, dont Melodieuz, Gradubid, Kassiopaix, Panel Large, Cheguevanef, Austin, etc. viennent poser sur les productions du DJ.

Pour réaliser les interludes de ce nouveau disque, Jimmy Jay a fait appel à ses amis des débuts et à la nouvelle génération de DJ scratcheurs. Ces courts extraits viennent dynamiser l'ambiance plutôt downtempo des titres avec des MC et apporter un vent de nouveauté avec des sons plus modernes.
La compilation gagne ainsi en équilibre et en couleurs musicales avec ces passages instrumentaux.


Jimmy Jay a fait l'essentiel de ces interludes, se permettant des sonorités plus actuelles que sur les autres morceaux. C'est le cas pour l'électro assez mentale réservée à Crazy B ou pour l'extrait plus efficace destiné à Cut Killer. Les deux strasbourgeois, DJ Nelson et DJ Q, apparaissent aussi dans cette veine.
Quelques invités ont fait eux-mêmes leur production, notamment R-Ash accompagné de Silent - avec qui il forme le groupe Vand Vand - et Mr Viktor en duo avec Deska dans une voie assez électro.

Du côté des extraits plus classiques, le Rennais DJ Freshhh scratche sur un Pump Up The Volume à l'ambiance G-funk groovy signée Jimmy Jay, comme le passage sur lequel intervient avec dextérité Daddy K. Le DJ belge, connu pour avoir épaulé Benny B, est le seul étranger, DJ Premier n'ayant finalement pas pu participer au projet. Duke et Logilo font aussi dans les beats classiques, composés par leurs soins, avec efficacité et réussite.
Une seule interlude sort de ce schéma, celle de Boombass - moitié de Cassius qui était aux côtés de Jimmy Jay aux débuts de Solaar - qui produit le morceau alors que l'ancien champion de France DMC réalise les scratchs.

Si les titres avec les rappeurs ne sont pas tous du même niveau, réservant de bonnes surprises (Melodieuz ou Gradubid) et quelques passages très old school, les pistes avec les DJ sont toutes homogènes et de bon niveau.

Bonus :

- Retrouvez dans le lecteur du blog un enchaînement des interludes de Mr Viktor feat. Deska, Crazy B, Daddy K et DJ Duke.

- Le making of des Cool Sessions 3 :

21 mai 2013

Le Jad, producteur de disques à scratcher


Le Jad propose régulièrement en téléchargement des fichiers de banques de sons à scratcher et de boucles, le dernier en date : Robotor Break.

Étonnante activité que la sienne : producteur de DJ. Dans le sens classique du terme producteur, c'est-à-dire qu'il les accompagne dans leur processus de création, les manage, les soutient. Mais aussi dans le sens moderne du terme : compositeur. Le Jad a d'ailleurs lui-même été DJ par le passé, pratiquant plus le mix que le scratch, notamment sous l'influence de DJ de musique électronique considérés comme de bons techniciens.

Tu as une importante production d'outils pour DJ, peux-tu nous parler de ce que tu proposes et de leur utilité pour un DJ ?

J'ai encore quelques outils disponibles en vinyle, mais tout passe en ce moment au digital. Je propose des disques au contenu assez varié, des instrumentaux, des banques de samples pour le scratch, des boucles... une énorme matière première pour les DJ qui veulent s'entraîner ou composer leurs routines.

Peux-tu présenter Robotor Break qui vient de sortir, et nous dire en quoi est-il différent des skip proof que tu sors régulièrement ?

Robotor est dans la lignée des précédents disques, mais il a une production au style plus actuel. Les drum kits, basselines, rythmiques sont proches de ce qui se fait en drum'n bass, dubstep, trap...
Et Robotor est complet avec des banques de synthés, des instruments, du scratch, des beats épurés, et surtout 50 skip proofs, entre beats bouclés, grosses basslines, synthés, scratch... tout pour créer une routine avec une matière presque totalement inédite.


Comment se renouveler dans ce type d'exercice ?


Il faut s'attaquer à différents styles de production, parfois puiser dans le passé, et ne jamais faire un disque parce qu'il faut en faire un. Il m'arrive de ne pas produire pendant un mois, et ensuite de faire un disque en 2 ou 3 jours.
C'est comme ça qu'on se renouvelle, en regardant des vidéos de turntablism, en écoutant différentes musiques, en ayant une envie qui monte puis la rapidité de production, l'aisance acquise avec les années qui permet de mettre à plat ce qu'on a envie ! Se renouveler, c'est aller là où on veut et parfois faire ce que les utilisateurs souhaitent - je leur demande toujours.

Ces disques sont disponibles en numérique pour être utilisé avec des émulateurs de vinyles, comment ces émulateurs ont changé la manière de faire des shows ?

Avant de sortir des disques en digital, mes disques étaient déjà utilisé en DVS. Maintenant, tout le monde touche un peu à la production, avec le numérique, les DJ n'usent pas la matière, elle reste intacte. Et ils peuvent tout réarranger, copier, coller, faire leur propre disque et leur propre banque de sons. Ils peuvent raccourcir mes beats, qui ont toujours plusieurs variantes, choisir leur passage préféré...
C'est à mon sens idéal, même si des projets sur vinyle vont voir le jour, car le vinyle reste inégalé !

Bonus :

- Ecoutez des extraits de Robotor Break :



- Une vidéo de DJ Circutcision qui scratch sur le Extractor Break de Le Jad :

17 mai 2013

Vinyle : une lente agonie pleine de sursauts

Le vinyle, cher à certains DJ, a vécu son heure de gloire entre 1970 et 1990, mais connaît depuis régulièrement des sursauts dans son agonie.

Tué par le CD au tournant des années 1990, le vinyle représentait encore près de 70 % du chiffre d'affaires de l'industrie du disque en France en 1985, selon les statistiques du Snep.
Il est passé sous le pourcent en 1993 et a touché le fond en 2006 à 0,11 %... avant de repasser à 1,22 % en 2012 alors que le numérique a, à son tours, supplanté le CD.

Ce support connaît en effet un léger renouveau depuis 2009, grâce à l'intérêt retrouvé du grand public, avec plus de 329 000 unités écoulées l'an passé.
Mais il avait déjà connu un pic en 2000 - avec 3 années au-dessus du million de 33 et de 45 tours vendus - sous l'impulsion du succès du rap et de la musique électronique, avant de replonger avec ce que certains appellent la "crise du disque" (mais qui devrait s'appeler "l'absence totale d'adaptation de l'industrie du disque face à l'émergence d'Internet", voir aussi le bonus ci-après).




Ces données sont toutefois contestées car elles ne prendraient pas en compte toutes les ventes.
"Les chiffres que nous avons en France sont assez aléatoires, explique Fabrice Bonnet d'EMI Music France dans un Star Story diffusé en octobre 2012 sur D17 et consacré à l'histoire du vinyle. On estime les ventes de vinyles à l'année entre 300 000 et 500 000, sachant que le Snep ne comptabilise pas tous les disquaires indépendants. Il y a donc une grosse déperdition et les chiffres sont assez flous sur le marché français."

Le récent engouement est soutenu par des événements tels que le Disquaire day et par les maisons de disques qui arrivent ainsi à écouler quelques supports physiques et à faire vivre leur back catalogue. Tant que la qualité est au rendez-vous, pourquoi pas...
Cette mode offre-t-elle son dernier sursaut à un support délaissé par la majorité des DJ ou les amateurs de son de qualité vont-ils le sauver face à la suprématie des fichiers numériques compressés ? Rendez-vous en 2032 pour le savoir.

Bonus :

- Au sujet des supports musicaux, je vous recommande le livre L'Industrie du disque de Nicolas Curien et François Moreau (La Découverte) qui, bien que datant de 2006, contient des analyses très pertinentes.
Ainsi cette explication "alternative" (à celle du piratage) à la crise du disque : "Les supports de la musique enregistrée suivent le cycle de vie des produits classiques - démarrage, croissance, maturité, déclin -, le CD amorçant sa phase de déclin dans les années 2000. La crise des années 1980 était due à la fin du cycle du vinyle, sans que la cassette préenregistrée offre un relais de croissance suffisamment important. L'histoire semble aujourd'hui [en 2006 donc] se reproduire, puisque l'arrivée à maturité du CD, à l'issue du processus de reconstitution des collections de vinyles, survient alors qu'aucun support physique ne semble prêt à lui succéder."

13 avr. 2013

Disquaire Day : vinyles exclusifs et concerts au programme le 20 avril 2013

L'édition 2013 du Disquaire Day aura lieu le samedi 20 avril...

Nous vous avions présenté l'an passé cet événement qui se tiendra en 2013 pour la troisième fois en France.
Des vinyles seront proposés en exclusivité à cette occasion. 2 Many DJ's, Booka Shade, Chapelier Fou, David Guetta, DJ Food, IAm, Les Rythmes Digitales, Lescop, Miss Kittin, Sigur Ros, The Roots, Wax Tailor font partie des artistes qui proposeront des rééditions de leurs morceaux sous des formats originaux ou des titres inédits.
Des concerts sont également prévus chez les disquaires pour animer la journée. La soirée de clôture se déroulera à la Gaîté Lyrique à Paris avec Wax Tailor, Rubin Steiner, Girls In Hawaii et d'autres groupes.

La liste des disquaires participants est par ici...

18 mars 2013

Conférences du Mixmove : DJ organisez-vous !

Deux conférences à destination des DJ se déroulaient le 17 mars 2013 au Mixmove. Retour sur quelques conseils et points de vue...

Entre la bataille de sound system des différents stands et un œil sur la finale de la Coupe de France DMC de DJing (remportée par le rennais DJ Adjectif), il était possible d’assister à deux conférences, casque sur la tête pour entendre les intervenants, intitulées « Comment gagner sa vie en tant que DJ ou producteur ? » et « La charte du DJ : un projet mobilisateur ! ».

Lors de la première, très suivie, Jean-Marie Koné, DJ-producteur et représentant de l’association Technopol, a conseillé aux aspirants DJ de multiplier les activités pour espérer vivre de ce métier. « Etre salarié dans un club ne permet pas de vivre, les cachets de DJ seuls non plus et la vente de morceaux ne rémunèrent pas », affirme-t-il. Il recommande donc d’être indépendant, de faire des lives – source plus conséquente de revenu – et tout de même de produire pour se faire connaître des labels indépendants, les majors ne faisant plus ce travail de découverte d’artistes.
« C’est possible d’être DJ, mais il faut le faire vraiment sérieusement, c’est du 7 jours sur 7 et pas seulement du travail le week-end, considère Jean-Marie Koné. Le chemin est long, mais il est possible de prendre sa place. Pour cela, il faut bosser, bosser, bosser, bosser, bosser. » Le message est clair.

La seconde conférence, lors de laquelle il était question du statut des DJ défendu par la charte élaborée par Technopol (et dont nous avons déjà parlé) a moins attiré le public. Une discussion plus théorique que pratique, mais tout aussi intéressante sur la qualité d’œuvre d’un mix (qui rejoint plus concrètement ce qu’évoque Jean-Yves Leloup dans son dernier livre, Digital Magma).
« Si les DJ font un travail d’appropriation de la musique, le mix est une œuvre, remarque Christophe Vix-Gras de Technopol, dire ça est un pavé dans la marre du code de la propriété littéraire et artistique. » Un point de vue confirmé par Jean-Paul Bazin, président de la Spedidam : « Tout le monde est d’accord pour dire qu’un morceau est une œuvre pour un DJ qui se l’approprie… le problème est qu’il faudrait l’accord des ayants droit pour sa transformation et ceux-ci devraient recevoir des droits, ce qui pose un problème de traçabilité. »
« Il n’y a plus aucun problème pour qu’un DJ soit reconnu comme musicien, comme DJ, c’est beaucoup plus compliqué », ajoute  Jean-Paul Bazin. Toute la question est de savoir quel est concrètement le travail du DJ. « La maîtrise d’un art n’en fait pas forcément un artiste, observe Pascal Chevereau, secrétaire national du Syndicat des musiques actuelles. Les techniciens sons et lumières, par exemple, sont juridiquement considérés comme des techniciens. Il ne faut pas mélanger le travail d’auteur et l’interprétation sur scène. »

Et puis les préoccupations des deux conférences se recoupent quand Jean-Paul Bazin conseille aux DJ de s’inscrire dans les sociétés de droit d’auteur « pour être reconnu » et toucher des rétributions. « Ce ne sont pas des grosses sommes, mais c’est toujours ça de pris et puis ça peut marcher pour certains. » Jean-Marie Koné avait prodigué un peu avant un avis similaire, relevant que les synchros avec des films ou des publicités pouvaient être une source complémentaire de revenus.
Le rêve d’être DJ demande donc de s’organiser !

Bonus :

- Réécouter les conférences « Comment gagner sa vie en tant que DJ ou producteur ? » et « La charte du DJ : un projet mobilisateur ! »

- La charte du DJ de Technopol.

- Le blog de Pascal Chevereau.

10 mars 2013

Digital Magma, plaidoyer pour un DJ créateur

Le livre de Jean-Yves Leloup ressort le 14 mars 2013 dans une version augmentée, l'occasion de relire la partie intitulée "Mix" qui présente le DJ comme un créateur...

Après une première édition sortie en 2006 chez Scali et épuisée, Digital Magma ressort donc avec un texte actualisé chez Le Mot et le reste. Cet ouvrage sous titré "De l'utopie des rave parties à la génération MP3" apporte une réflexion sur le fond, les pratiques, les usages et les esthétiques de la musique principalement électronique.
La figure du DJ apparaît logiquement à de nombreuses reprises au fil des pages, et surtout dans le chapitre consacré au mix. "La pratique du mix, ou le talent du DJ à enchaîner et fusionner les oeuvres, est l’un des signes les plus emblématiques de notre culture actuelle", estime l'auteur qui place donc le DJ comme un créateur. Par ces enchaînements, ce dernier considère en effet que le DJ "cultive l'art du lien et de la transition" et que même un sélecteur élabore "une suite articulée, une architecture sonore logique, de titres d’origine stylistiques, géographiques ou historiques parfois différentes."
Dans tous les cas, "il s’agit toujours d’orchestrer les disques et les sons, parfaire les transitions ou accentuer les ruptures et, de manière plus générale, construire, grâce à la musique, la narration et l’environnement d’un espace-temps donné".



Le mix est selon Jean-Yves Leloup une méta-oeuvre, "entre création authentique et art de l'ornementation", faite à partir de différents titres que le DJ est chargé d'orchestrer. Une matière première qui peut-être remaniée, preuve encore de la créativité du DJ : "Libre à l’artiste des platines de n’en extraire qu’un fragment, qu’un refrain, de varier la vitesse et la durée de chaque titre comme bon lui semble."
Il apparaît donc que "chaque oeuvre possède une infinité de variantes et d’états transitoires, obéissant à l’inspiration ou aux tendances du moment". Avec les technologies numériques, chacun peut se livrer plus facilement à l'exercice du mix, à tout le moins à la création de playlists. Ces évolutions offrant "à tout un chacun de s’immerger dans cette esthétique moderne du flux".

Bonus :

- Consulter le blog Global Techno sur lequel vous pouvez retrouver les écrits de Jean-Yves Leloup.

- Consulter Les Basiques : la musique électronique, ouvrage hypermédia de Jean-Yves Leloup.

1 mars 2013

Des DJ pas si bien payés...

Mon goût prononcé pour les infographies étant désormais connu, je ne me retiens donc pas de publier celle du site TakeLessons intitulée "Music To Money" - mise en ligne fin février - et dont l'objectif est de présenter les salaires moyens des différentes professions dans le domaine de la musique.

Selon leurs chiffres, DJ n'est pas le métier qui rapporte le plus... S'il est vrai que quelques stars internationales se font encore de gros cachets (voir le classement Forbes), les autres ont plutôt fait face à une baisse de leur rémunération ces dernières années.
Comme dans d'autres domaines de l'économie, les inégalités se creusent !


25 févr. 2013

DMC Online 2013 : qui succèdera à Fong Fong ?

Le DMC World vient d'annoncer que la 3e édition de sa compétition de scratch en ligne débutera le 22 mars 2013. Après l'Allemand Unkut en 2011, puis le Français Fong Fong (aka J-One) l'an passé, qui l'emportera ?

Les règles n'ont semble-t-il pas changé par rapport à l'an dernier... chaque DJ envoie une vidéo de 2 minutes, le public et d'anciens champions DMC choisissent, lors de chaque manche, ceux qui vont en finale. Les finalistes sont jugés sur une vidéo de 6 minutes.
La principale différence avec la compétition classique est l'autorisation d'utiliser d'autres machines que les platines, des samplers par exemple. Toutefois, ces possibilités ont été peu exploitées l'an passé, la plupart des participants préférant la plupart du temps démontrer seulement leur capacité en scratch et en passe-passe.

11 févr. 2013

Starwax magazine a (enfin) son site Internet

Le magazine sur la culture DJ vient de lancer son site Internet... enfin !

Starwax magazine a fêté à la fin de l'année 2012 son 6e anniversaire. Ce trimestriel gratuit, disponible également en anglais et tiré à plus de 25 000 exemplaires en français, est "fait par les DJ pour les DJ", observe Marcos (aka DJ Supa Cosh), son créateur.
Au travers d'interviews, d'informations sur le matériel, d'actualités sur le DJing et de chroniques de disques, ce journal offre un panorama large autour des platines, ce qui n'est pas pour nous déplaire. "Nous essayons d’avoir une représentativité des styles musicaux car nous sommes distribués dans des lieux différents selon les villes, explique Marcos. Pour les chroniques de disques par exemple, nous souhaitons révéler les bonnes sorties, être représentatif de l’actu, des différents labels, origine des artistes et styles musicaux. Nous n’avons pas de barrière."


"Les choix sont guidés par la passion. Nous parlons d’un artiste car nous l’aimons même si nous sommes aussi sollicités. Dans le magazine, il y a 50 % de texte et 50 % d’image, le second aspect est très important. Nous essayons d’avoir une approche créative dans le visuel pour essayer de nous démarquer", indique-t-il.
Outre dans de nombreuses boutiques et bars, le magazine est également disponible en format PDF en téléchargement, parfois augmenté de quelques pages... mais ce n'était jusqu'ici pas toujours facile de le trouver hormis sur leur page Facebook.

Ce ne sera désormais plus un problème avec leur site Internet ! Celui-ci contient également des news, des chroniques de disques, les archives, un agenda, etc.

Bonus :

- Marcos a été l'invité de l'émission de radio Amplitudes, le 10 novembre dernier. Vous pouvez réécouter le podcast ici.

4 févr. 2013

Au programme du Mixmove 2013

Le salon du deejaying se tiendra du 17 au 19 mars 2013 à la porte de Versailles à Paris...

3 rendez-vous à retenir pour les DJ le dimanche 17 mars :
- de 13h à 14h, une conférence sur "comment gagner sa vie de DJ ou de producteur ?",
- de 14h à 16h, la Coupe de France de scratch DMC Numark pour savoir qui succèdera à DJ Topic,
- de 14h30 à 16h, une conférence sur la Charte du DJ dont nous avions parlé par ici...

Et sinon, comme d'habitude, du matériel, des démos, beaucoup de bruit et une entrée gratuite !

28 janv. 2013

Brodinski : "Tout le monde pense que c’est facile d’être DJ"

DJ de la génération Internet, Brodinski a vite rencontré le succès grâce à sa détermination à exercer ce métier...

Après avoir interviewé un certain nombre de vétérans du DJing français, il était temps d'apporter un peu de fraîcheur... avec un vrai passionné qui a fait ses premières armes du côté de Reims et qui après 5 années de carrière tourne partout dans le monde, multiplie les remixs et les maxis et a monté son label, Bromance. Si Brodinski a aujourd'hui 25 ans, il porte un regard affuté sur le milieu des DJ alors même qu'il n'a jamais acheté de vinyle ! Son seul guide : la passion.

Comment es-tu devenu DJ ?

Je n’ai jamais acheté de vinyles, je n’ai pas eu la chance d'aller dans un magasin de disques, d’avoir des tests pressing et de les jouer en club. Je suis vraiment de la génération de l'Internet qui donne un accès infini à la musique, c'est une bibliothèque dont toutes les portes sont ouvertes. En 4 ou 5 ans, avec 8 heures de recherche par jour, j'en ai appris autant qu’en 10 ans à acheter des vinyles.
Le côté DJ m’a toujours intéressé dans la musique. Mon message numéro un : je suis un DJ qui produit de la musique et pas un producteur qui fait le DJ. En effet, pour les producteurs aujourd'hui, être DJ est la seule façon de se faire de l’argent, car c'est beaucoup plus difficile de vendre de la musique. DJ est ce que j’avais envie de faire, je voulais faire un Suck my Deck et un Fabric et tourner toutes les semaines… j'y suis arrivé.

Comment vois-tu le boulot de DJ ?

C’est de rester ouvert et à l’affut. J’écoute environ 30 nouveaux morceaux par jour, je suis un boulimique, j'ai besoin de musique. J’ai mes petits rituels, je rentre chez moi et je télécharge les morceaux. Puis je les réécoute le lendemain pour voir ce que je peux jouer dans mes sets. Parfois je fais un petit voyage dans le temps et je vais m’intéresser par exemple à la musique de Detroit de 1991 à 1997. Je réécoute tout et je peux ajouter des classiques dans mes sets car j’ai envie de faire découvrir des choses aux gens.
Les termes, techno, house ou électro ne veulent rien dire pour moi. J'écoute de la musique électronique en général et je joue de tout : j’aime Justice et Robert Hood. Il faut rester ouvert, le boulot de DJ c’est de savoir jouer le bon morceau au bon endroit. Jouer un nouveau morceau pour moi est toujours un plaisir absolu.


Pourquoi avoir lancé ton label ?

La musique électronique est différente des autres musiques, c’est imprévisible. J’ai créé un label en 2012 - la chose à ne pas faire au niveau du business - qui a eu plein de retombées pour nous, alors que nous n’imaginions pas en avoir. Nous pensions juste investir de l'argent à perte pour se faire plaisir. Nous en avions marre des labels qui décidaient des dates de sorties, nous voulions choisir. Et aujourd’hui nous nous faisons plaisir en sortant par exemple un coffret vinyle. L’ampleur prise par le développement de Bromance, ses artistes et ma carrière a dépassé ce que j’aurais imaginé. Nous pouvons aujourd’hui remplir des salles de 1 000 ou 2 000 personnes partout en France, je n'aurais pas pu l'imaginer il y a un an.

Comment as-tu vu évoluer la scène DJ ?

Ce qui est bien est qu’aujourd’hui des gamins de 17 ans peuvent m’envoyer de la musique très bien produite. Ce qui l’est moins c’est que les gens ne font pas la différence entre quelqu’un qui sait faire le DJ et quelqu’un qui ne sait pas. Il y a des DJ qui font ça parce que c'est à la mode, mais je pense que ça existait déjà avant. C'est devenu beaucoup plus simple aujourd'hui, donc tout le monde pense que c’est facile d’être DJ. J’essaie de ne pas trop me poser la question. J’ai 25 ans et parfois je me sens vieux par rapport à la façon dont la musique évolue aujourd’hui.

Bonus :

- Un mix de Brodinski pour Le Mouv' :



(photo : Dimitri Barclay)

22 janv. 2013

Hand Control, le retour du site en français sur le turntablism

Le site français sur le turntablism Hand Control a réouvert ses portes en octobre 2012. Mr Style, un des responsables du projet - et membre du groupe Pulpalicious -, nous raconte ce retour et ce que vous pouvez trouver à cette adresse très prisée, par le passé, du microcosme des DJ scratcheurs. (pour info, j'ai fait quelques interview pour ce site...)

Quelle est l'histoire de Hand Control ?

Hand Control a été pendant longtemps pour beaucoup de DJ un forum d'échanges, de partages et de rencontres. Il a été la relève du site de DJ Need de Birdy Nam Nam qui, auparavant, avait monté un forum très influent dans le milieu. Après sa fermeture, nous avons pris les choses en main avec SamSaScratch - ancien modérateur de need.com - et K$ afin de permettre aux DJ de pouvoir continuer de se retrouver autour d'une passion commune. C'était aussi les débuts de l'ère des forums, c'était en quelque sorte les premières plate formes communautaires.

Comment le site a évolué aujourd'hui ?

Avec l'évolution d'internet, il était inutile de continuer avec un forum. Avec Facebook, Twitter et compagnie, les internautes n'ont plus vraiment d'intérêt à se perdre dans un forum où alors quelques irréductibles, mais ça ne représente pas une majorité. L'intérêt n'est plus là. On le remarque bien à travers les statistiques du site. Le taux de fréquentation explose dès l'annonce de nouveaux articles sur les réseaux sociaux. Nous sommes nous-même étonnés parfois. Mais ça nous a permis aussi de nous rendre compte que les internautes avaient besoin d'un média d'une certaine qualité. Ce que nous nous efforçons de faire et travaillons pour le devenir.


Pourquoi un tel site ?

Par passion d'un mouvement qui tendait à disparaître auparavant et qui revient progressivement. Pour les activistes de la discipline, nous avons tous un rôle à jouer. Il y a des groupes comme C2C ou Birdy Nam Nam qui, mine de rien, font un véritable travail de reconnaissance de la pratique aux yeux d'un public "non averti" et nous, média, nous nous devons également d'être un véritable relai d'information aussi bien pour les avertis que pour les néophytes.

Que trouve-t-on sur Hand Control ?

Un peu de tout et de rien comme nous avons toujours fais. Mais je pense que cette fois, pour cette ultime version du site, les choses sont un peu plus structurées avec une petite équipe sympa derière. C'est un début. Le site tend à évoluer vers de belles choses. Nous essayons de faire participer les internautes et des artistes à son fonctionnement.  Il y a des articles, des news, de la vidéo, de belles photos... Nous sommes aussi beaucoup à l'écoute des internautes et de leurs demandes. Notre but est d'être un véritable média où tout le monde y trouve son compte même les plus gros haters.

(Mise à jour 8/12/13 : le site a fermé ses portes environ un an après son ouverture...)

14 janv. 2013

Les DJ, maîtres des raga

Lorsqu'ils mixent, les DJ tiendraient-ils compte, sans le savoir, des raga ? Cette question vient de surgir dans mon esprit en découvrant la signification de ce mot indien.

D'origine sanscrit, ce terme signifie la mélodie, il est très proche de "rang", la couleur, note l'auteure Mira Kamdar. "Un raga, c'est la couleur particulière d'une émotion musicale, une émotion qui ne peut être véritablement ressentie que si on l'écoute au moment où le cosmos s'y prête", explique-t-elle.
Les raga sont à la base de la musique indienne, ils sont au nombre de 6 et guident les musiciens selon la période de la journée, comme l'indique l'infographie ci-dessous qui demande un peu de temps pour être décryptée :


D'aucuns pensent que j'ai abusé de la pipe à opium. D'autres commencent à voir où je veux en venir.
Les musiciens indiens suivent donc ces principes pour adapter leur style selon s'ils jouent le matin, l'après-midi, au crépuscule, le soir, la nuit ou à l'aube. Chaque créneau appelant une émotion particulière.

De même, les DJ, en fonction de la période à laquelle ils jouent, début de soirée, peak time, after, etc. adaptent leur sélection et donnent une couleur différente à leur mix. S'il n'existe pas de règle établie pour les guider, ils sentent par eux-même quel morceau ira dans quelle ambiance...
Ils suivent donc eux aussi des sortes de raga, laissés à leur libre arbitre, lorsqu'ils recherchent les titres les plus adaptés à tel ou tel moment de la journée, en fonction des émotions qu'ils souhaitent transmettre et des réactions du public.

Tant qu'à délirer, autant aller jusqu'au bout :


(RIP Ravi Shankar)

7 janv. 2013

Viré d'un club de Miami, DJ Shadow publie le mix en cause

L'histoire du Californien viré des platines a fait le tour du web, il a publié le 30 décembre 2012 le mix en question.

Le Mansion de Miami a sans doute eu une initiative malheureuse le 14 décembre dernier en invitant DJ Shadow a cesser son mix jugé "trop futuriste" !
L'info a été reprise sur de nombreux sites et sur les réseaux sociaux avec souvent des commentaires peu élogieux pour le club en question.

Après avoir reçu des excuses publiques du Mansion, le DJ publie sur Soundcloud le mix en question... agrémenté d'une petite intro revancharde. A l'écoute du set réalisé dans le cadre de la tournée organisée à l'occasion de son best of intitulé Reconstructed, rien d'étonnant, du pur Shadow entre électro et hip-hop avec quelques montées explosives.
De quoi laisser craindre que le Mansion ait booké un nom sans trop savoir de quelle musique il retournait... et bien qu'il reste dans le passé si ce set est trop futuriste pour eux !

1 janv. 2013

La popularité des DJ selon les réseaux sociaux

Afin de mesurer la popularité des DJ, voici quelques graphiques réalisés à partir des données disponibles sur Twitter et Facebook.