Après 2 ans et demi d'activité, ce blog ne va plus être mis à jour...
Mes posts se faisaient de plus en plus rares, mon temps était de plus en plus limité, je décide donc de baisser le rideau officiellement.
Ce blog imaginé à l'origine pour me suivre dans l'écriture du livre DJ Made in France a largement dépassé sa mission et m'a permis de réaliser diverses interviews et de suivre plusieurs événements liés au DJing.
J'espère avoir fait partager ma passion pour cette culture trop peu couverte en France et, modestement, avoir participé à la faire un peu mieux connaître.
Le blog va rester en ligne car la plupart de son contenu est d'actualité, tout comme la playlist (avec 3 extraits du dernier album de Q Bert en guise de cadeau de départ)... profitez-en !
Je me lance pour ma part dans un autre projet très différent, qui va me prendre beaucoup de temps et je préfère donc me focaliser dessus.
A la prochaine, ailleurs, autrement.
16 juin 2014
17 mai 2014
Le DMC lance une série sur son histoire et celle des DJ
Le célèbre championnat de scratch revient enfin sur un passé peu documenté...
Peu d'informations sont disponibles pour ceux qui veulent savoir comment a débuté le DMC et mieux connaître son évolution. Hormis les livres (en anglais) Last Night A DJ Saved My Life et Groove Music (présenté ici) qui y consacrent quelques passages, il n'est pas facile de refaire l'histoire.
J'y ai aussi consacré quelques lignes dans mon livre DJ Made in France grâce à la disponibilité du fondateur et toujours président Tony Prince et de son homologue français Wilfrid de Baise (lire son interview).
Ce manque est aujourd'hui un peu réparé avec la mise en ligne du premier épisode d'une série documentaire, réalisée par le DMC lui-même, qui vise à revenir sur son passé et sur l'histoire des DJ. Deux vastes sujets dont le premier volet (qui dure près de 18 minutes) regorge d'informations et de documents rares.
En attendant la suite, voici le premier épisode :
Peu d'informations sont disponibles pour ceux qui veulent savoir comment a débuté le DMC et mieux connaître son évolution. Hormis les livres (en anglais) Last Night A DJ Saved My Life et Groove Music (présenté ici) qui y consacrent quelques passages, il n'est pas facile de refaire l'histoire.
J'y ai aussi consacré quelques lignes dans mon livre DJ Made in France grâce à la disponibilité du fondateur et toujours président Tony Prince et de son homologue français Wilfrid de Baise (lire son interview).
Ce manque est aujourd'hui un peu réparé avec la mise en ligne du premier épisode d'une série documentaire, réalisée par le DMC lui-même, qui vise à revenir sur son passé et sur l'histoire des DJ. Deux vastes sujets dont le premier volet (qui dure près de 18 minutes) regorge d'informations et de documents rares.
En attendant la suite, voici le premier épisode :
2 avr. 2014
Le 4e Disquaire day se tiendra le samedi 19 avril 2014
230 disquaires participeront à la déclinaison française du Record store day cette année...
Après 3 éditions qui ont permis de constater le retour de l'affection du grand public pour le support vinyle, le Disquaire day se tiendra cette année le 19 avril avec, comme pour les éditions précédentes, des disques exclusifs à la vente et différents concerts organisés pour l'occasion.
Une bonne raison de se déplacer dans les boutiques qui recommencent enfin depuis quelques années à fleurir un peu partout en France après une période de déclin.
296 albums ou maxis pressés spécialement pour cet événement seront proposés en quantité limitée chez les disquaires participants.
Si les majors en profitent pour rééditer des disques de groupes établis (Aerosmith, David Bowie, Garbage, etc.), de nombreuses raretés d'artistes moins connus signés sur des petits labels sont aussi proposés. Je note par exemple de mon côté des vinyles de Chapelier Fou, Jean du Voyage, La Fine Equipe, Piers Faccini, The Notwist ou un mystérieux coffret de 5 disques de LCD Soundsystem baptisé The Long Goodbye.
Un conseil, levez-vous tôt car il y a souvent des files d'attentes avant même l'ouverture des boutiques... et les premiers arrivés seront les premiers servis !
Après 3 éditions qui ont permis de constater le retour de l'affection du grand public pour le support vinyle, le Disquaire day se tiendra cette année le 19 avril avec, comme pour les éditions précédentes, des disques exclusifs à la vente et différents concerts organisés pour l'occasion.
Une bonne raison de se déplacer dans les boutiques qui recommencent enfin depuis quelques années à fleurir un peu partout en France après une période de déclin.
296 albums ou maxis pressés spécialement pour cet événement seront proposés en quantité limitée chez les disquaires participants.
Si les majors en profitent pour rééditer des disques de groupes établis (Aerosmith, David Bowie, Garbage, etc.), de nombreuses raretés d'artistes moins connus signés sur des petits labels sont aussi proposés. Je note par exemple de mon côté des vinyles de Chapelier Fou, Jean du Voyage, La Fine Equipe, Piers Faccini, The Notwist ou un mystérieux coffret de 5 disques de LCD Soundsystem baptisé The Long Goodbye.
Un conseil, levez-vous tôt car il y a souvent des files d'attentes avant même l'ouverture des boutiques... et les premiers arrivés seront les premiers servis !
28 févr. 2014
TKO 2014 : la compétition de DJing en mode "Choc des titans"
DJ Skillz a emporté cette compétition spéciale le 22 février 2014 pour la 10e édition du festival Hipopsession...
Le TKO est une des rares compétitions de scratch qui réussit à durer à côté des inévitables DMC, notamment grâce à son inscription dans le cadre d'un événement plus large (le festival Hipopsession qui dure jusqu'au 8 mars à Nantes) et du soutien de C2C.
Pour les 10 ans du festival, l'organisation avait décidé de donner un tour particulier à la catégorie DJing (le TKO voit aussi s'affronter des concurrents en beatmaking et en human beatbox) en faisant se rencontrer quelques vainqueurs des dernières éditions.
Pour ce "Choc des titans", comme il a été intitulé, se retrouvaient face à face au Stéréolux à Nantes pour des shows de 6 minutes DJ Skillz, champion de France DMC 2012 et IDA 2013, DJ Nelson, champion du monde DMC en battle en 2011, DJ Adjectif et DJ Tony J Kut.
C'est le premier qui s'est imposé assez logiquement avec une routine maîtrisée et très portée sur la musicalité, même si son attitude concentrée et un manque de moments forts tempèrent un peu le niveau de la performance.
Pour l'attitude, c'est Nelson, arrivé 2e, qui met toujours les autres à l'amende. Mais pour sa première expérience en format 6 minutes, le Strasbourgeois s'est un peu dispersé et a ressorti son Killing in the Name qu'il faudrait peut-être renouveler malgré son efficacité...
Adjectif et Tony J Kut n'ont pas démérité mais reste un ton en dessous.
Cette première compétition de l'année laisse espérer un bon cru 2014 dont on pourra sans doute mieux apprécier la teneur avec les participants français, toujours nombreux, au DMC online qui vient de débuter.
Le TKO est une des rares compétitions de scratch qui réussit à durer à côté des inévitables DMC, notamment grâce à son inscription dans le cadre d'un événement plus large (le festival Hipopsession qui dure jusqu'au 8 mars à Nantes) et du soutien de C2C.
Pour les 10 ans du festival, l'organisation avait décidé de donner un tour particulier à la catégorie DJing (le TKO voit aussi s'affronter des concurrents en beatmaking et en human beatbox) en faisant se rencontrer quelques vainqueurs des dernières éditions.
Pour ce "Choc des titans", comme il a été intitulé, se retrouvaient face à face au Stéréolux à Nantes pour des shows de 6 minutes DJ Skillz, champion de France DMC 2012 et IDA 2013, DJ Nelson, champion du monde DMC en battle en 2011, DJ Adjectif et DJ Tony J Kut.
C'est le premier qui s'est imposé assez logiquement avec une routine maîtrisée et très portée sur la musicalité, même si son attitude concentrée et un manque de moments forts tempèrent un peu le niveau de la performance.
Pour l'attitude, c'est Nelson, arrivé 2e, qui met toujours les autres à l'amende. Mais pour sa première expérience en format 6 minutes, le Strasbourgeois s'est un peu dispersé et a ressorti son Killing in the Name qu'il faudrait peut-être renouveler malgré son efficacité...
Adjectif et Tony J Kut n'ont pas démérité mais reste un ton en dessous.
Cette première compétition de l'année laisse espérer un bon cru 2014 dont on pourra sans doute mieux apprécier la teneur avec les participants français, toujours nombreux, au DMC online qui vient de débuter.
17 févr. 2014
Au programme du Mixmove 2014
L'édition 2014 du salon du DJing se tiendra à Paris du 6 au 8 avril...
Rendez-vous incontournable du monde de la nuit, le Mixmove, qui se tient à la porte de Versailles, permet aux DJ et producteurs de pouvoir tester du matériel et assister à des démonstrations de nouvelles machines et de logiciels de mix.
Cette année, au programme des conférences, les aspirants DJ pourront suivre chaque jour les masterclass de l'école DJ de l'UCPA. D'autres rencontres auront lieu sur le thème "un DJ peut-il gérer sa carrière lui-même ?" (le 6 à 13h15), "histoire de la DJ culture" (le 7 à 14h) et "le vidéo-mix est-il l'avenir du DJing ?" (le 8 à 13h).
(MAJ) A noter que la finale de la coupe de France DMC-Numark de scratch, prévue le 6 avril, est annulée.
Pour rappel, l'entrée est gratuite, les préinscriptions s'effectuent dans cette direction...
Rendez-vous incontournable du monde de la nuit, le Mixmove, qui se tient à la porte de Versailles, permet aux DJ et producteurs de pouvoir tester du matériel et assister à des démonstrations de nouvelles machines et de logiciels de mix.
Cette année, au programme des conférences, les aspirants DJ pourront suivre chaque jour les masterclass de l'école DJ de l'UCPA. D'autres rencontres auront lieu sur le thème "un DJ peut-il gérer sa carrière lui-même ?" (le 6 à 13h15), "histoire de la DJ culture" (le 7 à 14h) et "le vidéo-mix est-il l'avenir du DJing ?" (le 8 à 13h).
(MAJ) A noter que la finale de la coupe de France DMC-Numark de scratch, prévue le 6 avril, est annulée.
Pour rappel, l'entrée est gratuite, les préinscriptions s'effectuent dans cette direction...
11 févr. 2014
Soul Square sort un nouveau Millesime série avec Jeff Spec
Le rappeur de Vancouver vient habiller les instrumentaux jazzy du groupe...
Soul Square est un collectif de beatmakers et de DJ nantais composé de Guan Jay, Arshitect, Permone, Jay Crate (aka DJ B-Loo) et Atom. Le 10 février vient s'ajouter à leur discographie de hip-hop jazzy déjà assez riche un nouvel EP : Millesime série vol. 2 : Jeff Spec. Quand il n'est pas en tournée avec C2C, Atom vient apporter sa touche... et trouve le temps de nous en parler.
Quel est ton rôle dans ce projet ?
A la base, je suis entré dans ce projet comme ingé son, pour mixer le premier album, Live and Uncut. Au fur et à mesure du mix, j'ai commencé à proposer des parties scratchées aux gars, ils ont kiffés et m'ont intégré au groupe. Lors du mix, j'ai souvent tendance à retravailler les sons de drums et les structures des morceaux.
Je dirais que mon rôle consiste à finaliser les morceaux en essayant d'obtenir un son global cohérent, alors que les instrus viennent de 3 producteurs différents et que les MC/chanteurs/musiciens enregistrent en général leur parties eux-mêmes et nous les envoient ensuite par internet, ce qui fait une multitude de sources de qualités sonores pas toujours équivalentes et optimales...
Vous sortez un nouveau volume de Millesime serie, quelle particularité de cette série par rapport à vos précédentes sorties ?
Comme son nom l'indique, ce disque appartient à une série, Millésime, dont le concept est d'effectuer un EP/album avec un MC en particulier. Sur le premier volume nous avions convié Racecar qui vient de Chicago.
Sur ce second volume on peut apprécier le flow de Jeff Spec, originaire de Vancouver, avec qui on s'est connecté via internet.
Tu as beaucoup tourné avec C2C ces derniers temps, comment trouves-tu le temps pour y participer ?
En effet, comme je suis souvent assez pris par les concerts, avec C2C dernièrement ou Beat Torrent il y a quelques années, on a une méthode de travail assez particulière : Arshi, Guan et Perm s'occupent de fournir les prods, d'effectuer le suivi avec le MC et de construire les morceaux.
De mon côté, j'interviens une fois que tout ça est fait et que j'arrive à trouver une ou deux semaines pour m'y mettre. Je récupère toutes les pistes et je me concentre sur les parties scratchs, la prod additionnelle, d'éventuelles évolutions de structure, puis le mix. Une fois terminé, je propose les mixs à mes compères et on finalise les tracks en fonction de leurs retours.
Avec C2C ou Beat Torrent, je suis plus impliqué dans le stade de la compo.
Bonus :
- la vidéo du morceau Jeff Zep avec Jeff Spec :
Soul Square est un collectif de beatmakers et de DJ nantais composé de Guan Jay, Arshitect, Permone, Jay Crate (aka DJ B-Loo) et Atom. Le 10 février vient s'ajouter à leur discographie de hip-hop jazzy déjà assez riche un nouvel EP : Millesime série vol. 2 : Jeff Spec. Quand il n'est pas en tournée avec C2C, Atom vient apporter sa touche... et trouve le temps de nous en parler.
Quel est ton rôle dans ce projet ?
A la base, je suis entré dans ce projet comme ingé son, pour mixer le premier album, Live and Uncut. Au fur et à mesure du mix, j'ai commencé à proposer des parties scratchées aux gars, ils ont kiffés et m'ont intégré au groupe. Lors du mix, j'ai souvent tendance à retravailler les sons de drums et les structures des morceaux.
Je dirais que mon rôle consiste à finaliser les morceaux en essayant d'obtenir un son global cohérent, alors que les instrus viennent de 3 producteurs différents et que les MC/chanteurs/musiciens enregistrent en général leur parties eux-mêmes et nous les envoient ensuite par internet, ce qui fait une multitude de sources de qualités sonores pas toujours équivalentes et optimales...
Vous sortez un nouveau volume de Millesime serie, quelle particularité de cette série par rapport à vos précédentes sorties ?
Comme son nom l'indique, ce disque appartient à une série, Millésime, dont le concept est d'effectuer un EP/album avec un MC en particulier. Sur le premier volume nous avions convié Racecar qui vient de Chicago.
Sur ce second volume on peut apprécier le flow de Jeff Spec, originaire de Vancouver, avec qui on s'est connecté via internet.
Tu as beaucoup tourné avec C2C ces derniers temps, comment trouves-tu le temps pour y participer ?
En effet, comme je suis souvent assez pris par les concerts, avec C2C dernièrement ou Beat Torrent il y a quelques années, on a une méthode de travail assez particulière : Arshi, Guan et Perm s'occupent de fournir les prods, d'effectuer le suivi avec le MC et de construire les morceaux.
De mon côté, j'interviens une fois que tout ça est fait et que j'arrive à trouver une ou deux semaines pour m'y mettre. Je récupère toutes les pistes et je me concentre sur les parties scratchs, la prod additionnelle, d'éventuelles évolutions de structure, puis le mix. Une fois terminé, je propose les mixs à mes compères et on finalise les tracks en fonction de leurs retours.
Avec C2C ou Beat Torrent, je suis plus impliqué dans le stade de la compo.
Bonus :
- la vidéo du morceau Jeff Zep avec Jeff Spec :
7 févr. 2014
La 4e édition du DMC online débute le 20 février 2014
La version en ligne du championnat de scratch a trouvé sa place après 3 éditions...
Pas simple de se renouveler pour une compétition qui approche les 30 ans d'existence. En lançant en 2011 le DMC Online, l'organisation anglaise a tenté un pari qui semble aujourd'hui plutôt réussi. Les 3 premières éditions ont permis à un nombre important de concurrents venus du monde entier de s'affronter.
Parmi eux, certains comme l'Anglais Ritchie Ruftone, le Canadien Vekked ou les Français DJ Topic et Groove Sparkz ont d'ailleurs su se faire remarquer dans des compétitions en face à face donnant de la crédibilité à la version en ligne.
Le bilan est toutefois à nuancer. En effet, le système de vote est complexe (un mix entre public et jury) et la longueur des sélections (11 tours cette année !) jusqu'à la finale peut entraîner de la lassitude.
De plus, si de nouvelles têtes ont pu apparaître par ce biais, ce sont encore et toujours les Nord-américains, les Anglais et les Français qui dominent le classement chaque année.
Le 20 février débutera l'édition 2014 qui permettra à 12 concurrents de participer à la finale en août prochain.
Le vainqueur, qui sera connu le 2 septembre, pourra participer à la finale mondiale de la catégorie "6 minutes" du DMC qui se tient traditionnellement début octobre à Londres.
Palmarès :
2011 : Unkut (Allemagne)
2012 : Fong Fong (France) (voir mon article)
2013 : Jon1st (Angleterre) (voir mon article)
Pas simple de se renouveler pour une compétition qui approche les 30 ans d'existence. En lançant en 2011 le DMC Online, l'organisation anglaise a tenté un pari qui semble aujourd'hui plutôt réussi. Les 3 premières éditions ont permis à un nombre important de concurrents venus du monde entier de s'affronter.
Parmi eux, certains comme l'Anglais Ritchie Ruftone, le Canadien Vekked ou les Français DJ Topic et Groove Sparkz ont d'ailleurs su se faire remarquer dans des compétitions en face à face donnant de la crédibilité à la version en ligne.
Le bilan est toutefois à nuancer. En effet, le système de vote est complexe (un mix entre public et jury) et la longueur des sélections (11 tours cette année !) jusqu'à la finale peut entraîner de la lassitude.
De plus, si de nouvelles têtes ont pu apparaître par ce biais, ce sont encore et toujours les Nord-américains, les Anglais et les Français qui dominent le classement chaque année.
Le 20 février débutera l'édition 2014 qui permettra à 12 concurrents de participer à la finale en août prochain.
Le vainqueur, qui sera connu le 2 septembre, pourra participer à la finale mondiale de la catégorie "6 minutes" du DMC qui se tient traditionnellement début octobre à Londres.
Palmarès :
2011 : Unkut (Allemagne)
2012 : Fong Fong (France) (voir mon article)
2013 : Jon1st (Angleterre) (voir mon article)
21 janv. 2014
DJ Made in France, le webdoc dans le prolongement du livre
Tsugi.fr a publié le 20 janvier 2014 le webdoc qui offre un prolongement interactif au livre...
C'est l'aboutissement de 2 ans de travail. Du lancement de ce blog qui coïncidait avec le début du boulot pour le livre DJ Made in France à aujourd'hui. Des premières interviews au partage d'un projet web qui a vu le jour en cours de route grâce à la motivation de Nicolas Becquet.
5 mois après la publication du livre, voici donc un aperçu en sons et en images du voyage proposé dans l'histoire des DJ français. L'idée est de présenter différentes personnalités par le biais de 3 angles :
Le tout est complété pour les curieux par de courtes biographies, des liens vers des articles, des vidéos... et une présentation du livre afin de boucler la boucle ! J'attends vos commentaires et réactions...
Je vais bien entendu continuer à alimenter ce blog car je me suis habitué à suivre cette actualité multiforme des DJ qui manque cruellement de relais !
Bonus :
Et j'en profite pour dire un immense merci à Nicolas Becquet sans qui ce projet n'aurait jamais pu être imaginé et réalisé. Un grand merci à Simon Souris qui a donné un gros coup de main !
C'est l'aboutissement de 2 ans de travail. Du lancement de ce blog qui coïncidait avec le début du boulot pour le livre DJ Made in France à aujourd'hui. Des premières interviews au partage d'un projet web qui a vu le jour en cours de route grâce à la motivation de Nicolas Becquet.
5 mois après la publication du livre, voici donc un aperçu en sons et en images du voyage proposé dans l'histoire des DJ français. L'idée est de présenter différentes personnalités par le biais de 3 angles :
- Le DJ au coeur de la fête, avec Guy Cuevas qui raconte les grandes heures du 7 et du Palace, Loïk Dury qui revient sur la mythique soirée "Chez Roger Boîte Funk", Jérôme Pacman qui évoque le début des raves et Chloé qui fait revivre l'ambiance du légendaire Pulp.
- Profession DJ, avec l'oeil d'Albert de Paname, de D'Julz et de Cut Killer sur le métier et son évolution.
- Du scratch à la scratch music, pour faire connaître une discipline méconnue, mais dont la mutation vers une dimension plus musicale lui permet de s'ouvrir au grand public. Quoi de mieux pour cela de faire parler Crazy B des Birdy Nam Nam, les C2C et le Scratch Bandits Crew ?
Le tout est complété pour les curieux par de courtes biographies, des liens vers des articles, des vidéos... et une présentation du livre afin de boucler la boucle ! J'attends vos commentaires et réactions...
Je vais bien entendu continuer à alimenter ce blog car je me suis habitué à suivre cette actualité multiforme des DJ qui manque cruellement de relais !
Bonus :
Et j'en profite pour dire un immense merci à Nicolas Becquet sans qui ce projet n'aurait jamais pu être imaginé et réalisé. Un grand merci à Simon Souris qui a donné un gros coup de main !
19 janv. 2014
DJ QBert fait appel aux dons pour son nouveau projet
Les 2 nouveaux albums du plus technique des DJ sont déjà enregistrés, mixés et masterisés, reste à financer un packaging unique...
L'objectif est de rassembler 100 000 dollars d'ici au 15 février 2014. S'il est atteint, QBert pourra espérer décrocher le Grammy du meilleur packaging pour Extraterrestria et Galaxxxian, ses 2 nouveaux disques.
Le premier vise à offrir une suite à son 1er album, Wave Twisters, qui avait constitué une petite révolution dans le monde du DJing à sa sortie (voir mon article sur les albums fondateurs de la scratch music). Toujours branché par les voyages cosmiques et les vies extraterrestres, le DJ présente cet album comme une compilation de sons collectés par la Galactic Skratch Federation regroupant différents types de musiques venus d'autres planètes et dimensions de la galaxie.
Galaxxxian est à l'inverse une collection de titres venus de la Terre à destination de l'espace sur lesquels apparaissent de nombreux MC tels que Kool Keith, Del The Funky Homosapien, El-P, Mr. Lif, Madchild, etc.
Les 2 disques sont enregistrés, mixés et masterisés. QBert fait donc appel aux généreux donateurs, avec le site de crowdfunding Kikerstarter, pour les diffuser au mieux. C'est à dire avec le meilleur pressage et un packaging très innovant. L'argent récolté permettra aussi de couvrir les coûts de production.
Concernant le packaging du CD et du vinyle, l'idée est de proposer la première pochette interactive, puisque celle-ci pourrait devenir un controller permettant, avec l'application DJay, de manipuler les morceaux des albums. Démo ci-dessous :
Mais le DJ ne s'arrête pas là ! Il lance une grande chasse aux vinyles qui doit permettre de reconstituer un puzzle dont les pièces seront dispersées à travers le monde. Ceux qui arriveront à le reconstituer à l'aide de l'application liée à l'album pourront prétendre à différents lots dont une master class dispensée par DJ QBert lui-même.
Pour participer et découvrir tous les détails du projet, cliquez ici.
(MAJ 15/02/14 : le projet a été soutenu par près de 1 000 personnes qui ont contribué à hauteur de plus de 128 000 $. C'est donc un succès.)
Bonus :
- Un extrait d'Extraterrestria :
- Un extrait de Galaxxxian :
L'objectif est de rassembler 100 000 dollars d'ici au 15 février 2014. S'il est atteint, QBert pourra espérer décrocher le Grammy du meilleur packaging pour Extraterrestria et Galaxxxian, ses 2 nouveaux disques.
Le premier vise à offrir une suite à son 1er album, Wave Twisters, qui avait constitué une petite révolution dans le monde du DJing à sa sortie (voir mon article sur les albums fondateurs de la scratch music). Toujours branché par les voyages cosmiques et les vies extraterrestres, le DJ présente cet album comme une compilation de sons collectés par la Galactic Skratch Federation regroupant différents types de musiques venus d'autres planètes et dimensions de la galaxie.
Galaxxxian est à l'inverse une collection de titres venus de la Terre à destination de l'espace sur lesquels apparaissent de nombreux MC tels que Kool Keith, Del The Funky Homosapien, El-P, Mr. Lif, Madchild, etc.
Les 2 disques sont enregistrés, mixés et masterisés. QBert fait donc appel aux généreux donateurs, avec le site de crowdfunding Kikerstarter, pour les diffuser au mieux. C'est à dire avec le meilleur pressage et un packaging très innovant. L'argent récolté permettra aussi de couvrir les coûts de production.
Concernant le packaging du CD et du vinyle, l'idée est de proposer la première pochette interactive, puisque celle-ci pourrait devenir un controller permettant, avec l'application DJay, de manipuler les morceaux des albums. Démo ci-dessous :
Mais le DJ ne s'arrête pas là ! Il lance une grande chasse aux vinyles qui doit permettre de reconstituer un puzzle dont les pièces seront dispersées à travers le monde. Ceux qui arriveront à le reconstituer à l'aide de l'application liée à l'album pourront prétendre à différents lots dont une master class dispensée par DJ QBert lui-même.
Pour participer et découvrir tous les détails du projet, cliquez ici.
(MAJ 15/02/14 : le projet a été soutenu par près de 1 000 personnes qui ont contribué à hauteur de plus de 128 000 $. C'est donc un succès.)
Bonus :
- Un extrait d'Extraterrestria :
- Un extrait de Galaxxxian :
6 déc. 2013
Finale IDA 2013, DJ Groove Sparkz et DJ Skillz représenteront la France
Le 7 décembre 2013 se déroulera à Cracovie en Pologne la finale du championnat IDA...
L'IDA, né en 2007 sur les cendres de l'ITF, tente chaque année de se faire une place à côté de son encombrant concurrent historique, le DMC. Parfois considéré comme plus technique, il propose aux DJ de s'affronter dans 2 catégories : battle et show. Cette année toutefois, une compétition de freestyle scratch, sur des beats imposés, a été organisée sur le web en parallèle aux sélections nationales.
L'édition française s'est déroulée le 10 novembre dernier à Lyon et a permis de désigner DJ Groove Sparkz, local de l'étape et 5e du DMC online 2013, en show et DJ Skillz, champion de France DMC 2012, en battle pour représenter la France à Cracovie.
En revanche, DJ Vega, qui avait passé avec sa vidéo le sélection française pour prétendre au titre en scratch, n'a pas réussi à accéder au 3e round de l'épreuve. Le Toulousain qui s'est mis aux platines il y a environ 6 ans a gagné la Beat4Battle cup en 2010, démontrant son intérêt pour le freestyle scratch.
Il salue d'ailleurs le fait que l'IDA propose cette catégorie car il y a, selon lui, de très bons DJ dans ce domaine... notamment le Polonais DJ Ben finaliste cette année (face à l'Américain IQ).
Le vainqueur de l'épreuve, qui pourrait devenir une catégorie à part entière l'an prochain, sera annoncé lors des finales du 7 décembre à Cracovie.
Pour Vega, la défaite lors de la sélection n'est pas une fatalité : "Perdre me motive pour rallumer les platines et apporter de la fraîcheur, je pense donc préparer le DMC et l'IDA en battle l'an prochain."
(Mise à jour 8/12/13 : résultats : Groove Sparkz a fait 2e en show derrière les Polonais Steve Nash et DJ Funktion ; DJ Skillz a fait 3e en battle derrière Vekked et Five ; IQ a battu Ben en scratch)
Bonus :
- La vidéo de de la routine de DJ Vega :
L'IDA, né en 2007 sur les cendres de l'ITF, tente chaque année de se faire une place à côté de son encombrant concurrent historique, le DMC. Parfois considéré comme plus technique, il propose aux DJ de s'affronter dans 2 catégories : battle et show. Cette année toutefois, une compétition de freestyle scratch, sur des beats imposés, a été organisée sur le web en parallèle aux sélections nationales.
L'édition française s'est déroulée le 10 novembre dernier à Lyon et a permis de désigner DJ Groove Sparkz, local de l'étape et 5e du DMC online 2013, en show et DJ Skillz, champion de France DMC 2012, en battle pour représenter la France à Cracovie.
En revanche, DJ Vega, qui avait passé avec sa vidéo le sélection française pour prétendre au titre en scratch, n'a pas réussi à accéder au 3e round de l'épreuve. Le Toulousain qui s'est mis aux platines il y a environ 6 ans a gagné la Beat4Battle cup en 2010, démontrant son intérêt pour le freestyle scratch.
Il salue d'ailleurs le fait que l'IDA propose cette catégorie car il y a, selon lui, de très bons DJ dans ce domaine... notamment le Polonais DJ Ben finaliste cette année (face à l'Américain IQ).
Le vainqueur de l'épreuve, qui pourrait devenir une catégorie à part entière l'an prochain, sera annoncé lors des finales du 7 décembre à Cracovie.
Pour Vega, la défaite lors de la sélection n'est pas une fatalité : "Perdre me motive pour rallumer les platines et apporter de la fraîcheur, je pense donc préparer le DMC et l'IDA en battle l'an prochain."
(Mise à jour 8/12/13 : résultats : Groove Sparkz a fait 2e en show derrière les Polonais Steve Nash et DJ Funktion ; DJ Skillz a fait 3e en battle derrière Vekked et Five ; IQ a battu Ben en scratch)
Bonus :
- La vidéo de de la routine de DJ Vega :
28 nov. 2013
Christine, six titres qui envoient du gros son
Entre finesse et puissance, le duo a choisi la seconde sur Death On Wheels...
En matière de scratch music, certains optent pour la mise en avant de la technique, d'autres pour une musicalité exacerbée, Christine a pris la 3e option pour son second maxi sorti le 21 octobre sur Moonkeys Music : le gros son qui secoue.
Pour concevoir leurs six titres, les deux Français Aeon Seven et Kunst Throw mélangent héritage hip-hop et énergie rock pour mener à un résultat surtout électronique.
Death On Wheels offre toutefois une certaine diversité d'ambiances. Ainsi le titre d'ouverture décape résolument les tympans avec des turbines vrombissantes mêlées à des violons grandiloquents alors que Too Much Not Enough, avec les punks australiens de The Death Set, donne une impression de remix survolté des Beastie Boys.
Sur Burial ou l'excellent No Way final, c'est une énergie rock rappelant les français de Nasser qui prédomine, avant un ton un peu plus pop sur le remix de Dying Kings par We Are Match et son chant à la Phoenix.
La platine vient se glisser subtilement au milieu de tout ça avec quelques scratchs énergiquement dispensés pour rappeler le background turntablist du groupe.
Un nom à noter pour ceux qui aiment secouer la tête en écoutant du son.
Bonus :
- 2 titres sont en écoute dans le lecteur du blog.
- Le clip du titre No Way extrait de Death On Wheels :
En matière de scratch music, certains optent pour la mise en avant de la technique, d'autres pour une musicalité exacerbée, Christine a pris la 3e option pour son second maxi sorti le 21 octobre sur Moonkeys Music : le gros son qui secoue.
Pour concevoir leurs six titres, les deux Français Aeon Seven et Kunst Throw mélangent héritage hip-hop et énergie rock pour mener à un résultat surtout électronique.
Death On Wheels offre toutefois une certaine diversité d'ambiances. Ainsi le titre d'ouverture décape résolument les tympans avec des turbines vrombissantes mêlées à des violons grandiloquents alors que Too Much Not Enough, avec les punks australiens de The Death Set, donne une impression de remix survolté des Beastie Boys.
Sur Burial ou l'excellent No Way final, c'est une énergie rock rappelant les français de Nasser qui prédomine, avant un ton un peu plus pop sur le remix de Dying Kings par We Are Match et son chant à la Phoenix.
La platine vient se glisser subtilement au milieu de tout ça avec quelques scratchs énergiquement dispensés pour rappeler le background turntablist du groupe.
Un nom à noter pour ceux qui aiment secouer la tête en écoutant du son.
Bonus :
- 2 titres sont en écoute dans le lecteur du blog.
- Le clip du titre No Way extrait de Death On Wheels :
3 nov. 2013
Groove Music : aux origines du turntablism et de la scratch music
Le livre de Mark Katz dresse l'histoire des DJ hip-hop et de leurs expérimentations aux platines...
Alors que j'écrivais mon livre sur les DJ français et que je cherchais à retracer le palmarès des compétions de scratch, Le Jad (voir Le Jad, producteur de disques à scratcher) m'a conseillé Groove Music : The art and culture of the hip-hop DJ (2012, Oxford University Press), un des seuls livres à aborder ce sujet.
Si le début de l'ouvrage revient sur un domaine plus largement documenté, les origines du hip-hop, la suite est plus inédite. Il évoque notamment les battles et les premiers albums de DJ. Outre quelques compilations - Return of the DJ, Deep Concentration et Altered Beats - Assassin Knowledges Of The Remanipulated - il revient sur 5 disques de 4 artistes qui ont marqué les bacs de leur empreinte :
DJ Shadow - Endtroducing... (Mo Wax - 1996)
Pas forcément connu comme un album de DJ, Endtroducing... serait pourtant le premier long format enregistré uniquement avec des platines et un sampler. S'il ne peut être considéré comme un disque de scratch music car il repose principalement sur des boucles, il contient tout de même un certain nombre de passages scratchés. Cet album dépasse bien entendu en terme de style largement les frontières du hip-hop, mais DJ Shadow observe dans le livre de Mark Katz que c'est purement un disque élaboré dans un esprit hip-hop, tant dans l'utilisation des platines que dans sa conception "do it yourself".
DJ QBert - Wave Twisters - Episode 7 Million : Sonic Wars Within The Protons (Galactic Butt Hair Records - 1998)
Plus clairement identifié comme un DJ de compétition et un scratcheur d'exception, QBert fait aussi partie des précurseurs en matière de scratch music avec cet album à la frontière entre la composition classique et le show de DJ. Mark Katz considère Wave Twisters comme l'équivalent turntablist d'un opéra rock. Le disque met en son l'amour du DJ pour les Ovni, en contant l'histoire d'un dentiste capitaine de vaisseau spatial qui affronte divers adversaires à coup de nombreux lasers et à l'aide de sa montre-platine vinyle. Un dessin animé visant à accompagner en image cet album a vu le jour en 2001.
Kid Koala - Carpal Tunnel Syndrome - Some Of My Best Friends Are DJs (Ninja Tune - 2000 - 2003)
Avec ces 2 albums, le Canadien a forgé son style en créant ses morceaux à partir de boucles jazzy et dynamiques. Son univers cartoonesque (il fait d'ailleurs de la BD) et ludique trouve toute sa place sur les platines qu'il manipule avec une impressionnante facilité pour créer des titres peut-être plus conventionnels que les deux précédents. Kid Koala utilise d'ailleurs peu le scratch, préférant manipuler les platines pour créer et jouer ses mélodies, ce qui lui a permis de toucher un public plus large que celui des seuls turntablists.
D-Styles - Phantazmagorea (Beat Junkie Sound - 2002)
Ex-membre des Invisibl Skratch Piklz (avec QBert) et des Beat Junkies (dont certains sont invités sur l'album), D-Styles a lui aussi fait preuve d'originalité au moment de créer son propre univers sur disque. Lui va piocher dans les films d'horreur, avec une petite dose de porno et de comédie. Pour composer, le DJ utilise son matériel de mix habituel auquel il ajoute une machine à écho, à la manière de quelques DJ précurseurs comme Kool Herc. Le résultat est un album assez expérimental, jouant beaucoup sur les ambiances, mais à nouveau pas particulièrement réservé à un public de spécialistes.
Ce regard très anglo-saxon ne doit pas nous faire oublier que les Français, notamment les Birdy Nam Nam (évoqués dans le livre) avec leur premier album en 2005, ne sont pas en reste dans le domaine... Plusieurs compilations de morceaux composés par des DJ sont même sorties en France dès la fin des années1990 grâce à Dee Nasty ou Cut Killer !
Bonus :
- Retrouvez des extraits des albums évoqués disséminés dans le lecteur du blog.
- Innerspace Dental Commander, un extrait du dessin animé illustrant l'album Wave Twisters de DJ QBert :
Alors que j'écrivais mon livre sur les DJ français et que je cherchais à retracer le palmarès des compétions de scratch, Le Jad (voir Le Jad, producteur de disques à scratcher) m'a conseillé Groove Music : The art and culture of the hip-hop DJ (2012, Oxford University Press), un des seuls livres à aborder ce sujet.
Si le début de l'ouvrage revient sur un domaine plus largement documenté, les origines du hip-hop, la suite est plus inédite. Il évoque notamment les battles et les premiers albums de DJ. Outre quelques compilations - Return of the DJ, Deep Concentration et Altered Beats - Assassin Knowledges Of The Remanipulated - il revient sur 5 disques de 4 artistes qui ont marqué les bacs de leur empreinte :
DJ Shadow - Endtroducing... (Mo Wax - 1996)
Pas forcément connu comme un album de DJ, Endtroducing... serait pourtant le premier long format enregistré uniquement avec des platines et un sampler. S'il ne peut être considéré comme un disque de scratch music car il repose principalement sur des boucles, il contient tout de même un certain nombre de passages scratchés. Cet album dépasse bien entendu en terme de style largement les frontières du hip-hop, mais DJ Shadow observe dans le livre de Mark Katz que c'est purement un disque élaboré dans un esprit hip-hop, tant dans l'utilisation des platines que dans sa conception "do it yourself".
DJ QBert - Wave Twisters - Episode 7 Million : Sonic Wars Within The Protons (Galactic Butt Hair Records - 1998)
Plus clairement identifié comme un DJ de compétition et un scratcheur d'exception, QBert fait aussi partie des précurseurs en matière de scratch music avec cet album à la frontière entre la composition classique et le show de DJ. Mark Katz considère Wave Twisters comme l'équivalent turntablist d'un opéra rock. Le disque met en son l'amour du DJ pour les Ovni, en contant l'histoire d'un dentiste capitaine de vaisseau spatial qui affronte divers adversaires à coup de nombreux lasers et à l'aide de sa montre-platine vinyle. Un dessin animé visant à accompagner en image cet album a vu le jour en 2001.
Kid Koala - Carpal Tunnel Syndrome - Some Of My Best Friends Are DJs (Ninja Tune - 2000 - 2003)
Avec ces 2 albums, le Canadien a forgé son style en créant ses morceaux à partir de boucles jazzy et dynamiques. Son univers cartoonesque (il fait d'ailleurs de la BD) et ludique trouve toute sa place sur les platines qu'il manipule avec une impressionnante facilité pour créer des titres peut-être plus conventionnels que les deux précédents. Kid Koala utilise d'ailleurs peu le scratch, préférant manipuler les platines pour créer et jouer ses mélodies, ce qui lui a permis de toucher un public plus large que celui des seuls turntablists.
D-Styles - Phantazmagorea (Beat Junkie Sound - 2002)
Ex-membre des Invisibl Skratch Piklz (avec QBert) et des Beat Junkies (dont certains sont invités sur l'album), D-Styles a lui aussi fait preuve d'originalité au moment de créer son propre univers sur disque. Lui va piocher dans les films d'horreur, avec une petite dose de porno et de comédie. Pour composer, le DJ utilise son matériel de mix habituel auquel il ajoute une machine à écho, à la manière de quelques DJ précurseurs comme Kool Herc. Le résultat est un album assez expérimental, jouant beaucoup sur les ambiances, mais à nouveau pas particulièrement réservé à un public de spécialistes.
Ce regard très anglo-saxon ne doit pas nous faire oublier que les Français, notamment les Birdy Nam Nam (évoqués dans le livre) avec leur premier album en 2005, ne sont pas en reste dans le domaine... Plusieurs compilations de morceaux composés par des DJ sont même sorties en France dès la fin des années1990 grâce à Dee Nasty ou Cut Killer !
Bonus :
- Retrouvez des extraits des albums évoqués disséminés dans le lecteur du blog.
- Innerspace Dental Commander, un extrait du dessin animé illustrant l'album Wave Twisters de DJ QBert :
20 oct. 2013
DJ Mag vs Forbe's : les DJ les plus riches sont-ils les plus populaires ?
Le magazine anglais DJ Mag a rendu public son Top 100 des DJ pour 2013, le n°1, Hardwell, n'était pas dans le dernier classement Forbe's des DJ les plus riches... ça valait bien une infographie ?
Pour s'amuser avec les classements des DJ, le plus drôle que j'ai trouvé est de croiser leurs résultats. Un rapprochement des chiffres qui démontre que les plus gros gains ne vont pas forcément aux DJ les plus aimés.
Ainsi Hardwell, le Hollandais couronné n°1 du Top 100 DJ Mag (établi par des votes en ligne) révélé le 19 octobre 2013, n'apparaissait pas dans le classement des 12 DJ les mieux payés selon Forbe's. A l'inverse, DJ Pauly D, qui doit il est vrai sa célébrité à sa participation à une émission de télé-réalité, s'en est mis plein les poches, mais est absent du Top 100.
A noter que 5 DJ français figurent dans ce top : David Guetta (5e), Madeon (59e), Quentin Mosimann (69e), Martin Solveig (77e) et Bob Sinclar (88e). Y figure aussi toujours Daft Punk (22e) !
Les mêmes que l'an passé...
Pour le reste, c'est en infographie :
Pour s'amuser avec les classements des DJ, le plus drôle que j'ai trouvé est de croiser leurs résultats. Un rapprochement des chiffres qui démontre que les plus gros gains ne vont pas forcément aux DJ les plus aimés.
Ainsi Hardwell, le Hollandais couronné n°1 du Top 100 DJ Mag (établi par des votes en ligne) révélé le 19 octobre 2013, n'apparaissait pas dans le classement des 12 DJ les mieux payés selon Forbe's. A l'inverse, DJ Pauly D, qui doit il est vrai sa célébrité à sa participation à une émission de télé-réalité, s'en est mis plein les poches, mais est absent du Top 100.
A noter que 5 DJ français figurent dans ce top : David Guetta (5e), Madeon (59e), Quentin Mosimann (69e), Martin Solveig (77e) et Bob Sinclar (88e). Y figure aussi toujours Daft Punk (22e) !
Les mêmes que l'an passé...
Pour le reste, c'est en infographie :
9 oct. 2013
DJ Fly, 2e titre de champion DMC et un premier EP percutant
2 jours après avoir conquis un nouveau titre de champion du monde DMC, le DJ sort un EP 8 titres baptisé Insolite...
2013, un bon cru pour le Lyonnais. Avec une routine en béton mêlant technique et musicalité, il a convaincu les juges de lui donner la première place de la finale du championnat du monde DMC, catégorie "6 minutes", le 5 octobre 2013. La compétition fut pourtant rude avec les Anglais Ritchie Ruftone, par ailleurs vainqueur en battle, et Jon1st, récent vainqueur du DMC online.
Fly gagne ainsi sa seconde couronne mondiale après celle de 2008. A l'image de son super héros fétiche, Batman, c'est en avançant masqué qu'il a surpris ses concurrents. Alors que la plupart des DJ en lice avait participé à sa version en ligne, dévoilant ainsi une partie de leur jeu, l'engagement du Français n'a été que connu que la veille de l'édition française du DMC, qualificative pour la finale londonienne, le 25 septembre dernier.
Tourné vers le live depuis quelques années, il semblait plus concentré cette année sur la préparation de son premier EP, sorti le 7 octobre 2013, que sur les championnats. La diffusion de l'excellent Les Pentes en début d'année avait bien détourné l'attention. La stratégie a payé. La victoire au DMC en poche, il peut désormais défendre Insolite qui démontre une belle palette de ses possibilités.
"Cet EP retranscrit toutes mes influences musicales : hip-hop, électro, dubstep, etc. Il y a du scratch plus ou moins mis en avant dans tous les morceaux", m'expliquait-il en décembre 2012 lors d'une interview pour mon livre DJ Made in France. Si les championnats lui ont appris à connaître les ressorts pour provoquer des réactions du public, il sait aussi la jouer plus tranquille, sous l'influence des Birdy Nam Nam des débuts.
Seul pour de puissants morceaux électro (Rocking With The Best) ou plus hip-hop instrumental festif (Keep On), accompagné de rappeurs (Anton Serra sur l'efficace Insolite et Les Gourmets sur La Tête la première) ou de ses anciens acolytes du Scratch Bandits Crew pour une performance de scratch music envoûtante (Cinematix), DJ Fly montre différents visages tous aussi convaincants.
Comme en compétition, le Lyonnais démontre sa faculté à mettre sa technique au service de la musicalité, dans une version toutefois bien plus accessible au grand public, les routines de championnat restant un exercice réservé aux initiés. L'exemple le plus probant est bien entendu avec Les Pentes, quand le scratch vient forger totalement la mélodie.
Une victoire sur un nouveau terrain.
Bonus :
- Plusieurs titres d'Insolite sont en écoute dans le lecteur du blog.
- Le teaser d'Insolite :
2013, un bon cru pour le Lyonnais. Avec une routine en béton mêlant technique et musicalité, il a convaincu les juges de lui donner la première place de la finale du championnat du monde DMC, catégorie "6 minutes", le 5 octobre 2013. La compétition fut pourtant rude avec les Anglais Ritchie Ruftone, par ailleurs vainqueur en battle, et Jon1st, récent vainqueur du DMC online.
Fly gagne ainsi sa seconde couronne mondiale après celle de 2008. A l'image de son super héros fétiche, Batman, c'est en avançant masqué qu'il a surpris ses concurrents. Alors que la plupart des DJ en lice avait participé à sa version en ligne, dévoilant ainsi une partie de leur jeu, l'engagement du Français n'a été que connu que la veille de l'édition française du DMC, qualificative pour la finale londonienne, le 25 septembre dernier.
Tourné vers le live depuis quelques années, il semblait plus concentré cette année sur la préparation de son premier EP, sorti le 7 octobre 2013, que sur les championnats. La diffusion de l'excellent Les Pentes en début d'année avait bien détourné l'attention. La stratégie a payé. La victoire au DMC en poche, il peut désormais défendre Insolite qui démontre une belle palette de ses possibilités.
"Cet EP retranscrit toutes mes influences musicales : hip-hop, électro, dubstep, etc. Il y a du scratch plus ou moins mis en avant dans tous les morceaux", m'expliquait-il en décembre 2012 lors d'une interview pour mon livre DJ Made in France. Si les championnats lui ont appris à connaître les ressorts pour provoquer des réactions du public, il sait aussi la jouer plus tranquille, sous l'influence des Birdy Nam Nam des débuts.
Seul pour de puissants morceaux électro (Rocking With The Best) ou plus hip-hop instrumental festif (Keep On), accompagné de rappeurs (Anton Serra sur l'efficace Insolite et Les Gourmets sur La Tête la première) ou de ses anciens acolytes du Scratch Bandits Crew pour une performance de scratch music envoûtante (Cinematix), DJ Fly montre différents visages tous aussi convaincants.
Comme en compétition, le Lyonnais démontre sa faculté à mettre sa technique au service de la musicalité, dans une version toutefois bien plus accessible au grand public, les routines de championnat restant un exercice réservé aux initiés. L'exemple le plus probant est bien entendu avec Les Pentes, quand le scratch vient forger totalement la mélodie.
Une victoire sur un nouveau terrain.
Bonus :
- Plusieurs titres d'Insolite sont en écoute dans le lecteur du blog.
- Le teaser d'Insolite :
2 oct. 2013
DJ Jos, premier album d'un activiste des platines
Après avoir monté son label et sorti 15 mixtapes, il sort At The Same Time...
Le chemin semble désormais logique pour un DJ : à force de jouer la musique des autres, cela donne envie de faire la sienne. DJ Jos a attendu pas mal d'année avant de se lancer puisqu'il a créé son label, Prolifik records, en 1996. En 2003, il lance une école labellisée "Q-Bert Scratch University" à Amiens dans laquelle il enseigne le DJing bien sûr, mais aussi la musique assistée par ordinateur. Auteur de mixtapes, organisateur d'événements et de conférences sur l'histoire des DJ, Jos est à l'antenne de Radio Campus Avignon et Mulhouse chaque semaine. Il a trouvé le temps au milieu de toutes ces activités de produire un disque !
Après une carrière déjà bien remplie, pourquoi passer à la production d'un album ?
Cela remonte à 2007, alors que je faisais beaucoup de jams avec des potes musiciens. Le but était que chacun apporte son instrument et on freestylait toute la nuit. J’ai eu toujours cette idée de sortir un album avec plein d’influences musicales, avec une structure et une façon de faire hip-hop, le tout accompagné de musiciens.
Quelles sont les influences musicales d'At The Same Time, qui semblent assez larges ?
Gamin j'étais un fou de skate, je regardais énormément de vidéo de skate 90’s dont je copiais tout l’audio pour aller skater avec mon walkman et me donner l'énergie durant mes sessions. La musique que j'écoutais allait du skate rock bien bourrin au funk en passant par le jazz, le punk, le hip-hop... et inconsciemment cela a fait ma culture musicale. Et tout cela se ressent dans l’album, j’ai même utilisé des samples issus de vidéos de skate.
Comment la platine et le scratch intègrent-ils les compositions ?
La platine est mon instrument de musique. Il y a par exemple des nappes et des notes que je préfère envoyer via mes platines, car je ressens plus le moment auquel il faut les envoyer de cette manière qu'avec un clavier en appuyant sur une touche.
Je compose comme je fais mes DJ sets, avec beaucoup d’ingrédients dans tous les sens, sans barrière musicale.
Quelle influence a selon toi l'évolution des technologies numériques dans l'utilisation du scratch pour composer ?
Aujourd’hui, tout est possible. Je pense que la technologie va plus vite, niveau performance, que l’homme. Avant les limites technologiques pouvais tellement t’aider à te dépasser, à ruser et, du coup, à être différent.Et surtout à maîtriser les machines, et pas l’inverse...
Bonus :
- Retrouvez des extraits d'At The Same Time dans le lecteur du blog.
Le chemin semble désormais logique pour un DJ : à force de jouer la musique des autres, cela donne envie de faire la sienne. DJ Jos a attendu pas mal d'année avant de se lancer puisqu'il a créé son label, Prolifik records, en 1996. En 2003, il lance une école labellisée "Q-Bert Scratch University" à Amiens dans laquelle il enseigne le DJing bien sûr, mais aussi la musique assistée par ordinateur. Auteur de mixtapes, organisateur d'événements et de conférences sur l'histoire des DJ, Jos est à l'antenne de Radio Campus Avignon et Mulhouse chaque semaine. Il a trouvé le temps au milieu de toutes ces activités de produire un disque !
Après une carrière déjà bien remplie, pourquoi passer à la production d'un album ?
Cela remonte à 2007, alors que je faisais beaucoup de jams avec des potes musiciens. Le but était que chacun apporte son instrument et on freestylait toute la nuit. J’ai eu toujours cette idée de sortir un album avec plein d’influences musicales, avec une structure et une façon de faire hip-hop, le tout accompagné de musiciens.
Quelles sont les influences musicales d'At The Same Time, qui semblent assez larges ?
Gamin j'étais un fou de skate, je regardais énormément de vidéo de skate 90’s dont je copiais tout l’audio pour aller skater avec mon walkman et me donner l'énergie durant mes sessions. La musique que j'écoutais allait du skate rock bien bourrin au funk en passant par le jazz, le punk, le hip-hop... et inconsciemment cela a fait ma culture musicale. Et tout cela se ressent dans l’album, j’ai même utilisé des samples issus de vidéos de skate.
Comment la platine et le scratch intègrent-ils les compositions ?
La platine est mon instrument de musique. Il y a par exemple des nappes et des notes que je préfère envoyer via mes platines, car je ressens plus le moment auquel il faut les envoyer de cette manière qu'avec un clavier en appuyant sur une touche.
Je compose comme je fais mes DJ sets, avec beaucoup d’ingrédients dans tous les sens, sans barrière musicale.
Quelle influence a selon toi l'évolution des technologies numériques dans l'utilisation du scratch pour composer ?
Aujourd’hui, tout est possible. Je pense que la technologie va plus vite, niveau performance, que l’homme. Avant les limites technologiques pouvais tellement t’aider à te dépasser, à ruser et, du coup, à être différent.Et surtout à maîtriser les machines, et pas l’inverse...
Bonus :
- Retrouvez des extraits d'At The Same Time dans le lecteur du blog.
26 sept. 2013
DMC 2013, DJ Fly vers un nouveau titre de champion du monde ?
Le Lyonnais a remporté l'édition française du DMC avec une impressionnante maîtrise...
C'est l'année des retours. Tout d'abord celui du champion du monde 2008, DJ Fly, en 6 minutes, avec un show différent de ses lives. Mais aussi celui de Traumateam, 3 fois vice-champion du monde par équipe (2008, 2009, 2010 à chaque fois derrière les Japonais de Kireek).
Ce sont d'ailleurs DJ Hertz, Mr Viktor et Deska (sans R-Ash dans le jury), seuls concurrents par équipe, qui ouvrent la soirée au Rex club le 25 septembre 2013 pour désigner les représentants français au DMC. Les Traumateam proposent une routine très axée sur la musicalité, assez accrocheuse tout en étant pas très impressionnante techniquement.
Pas sûr que ce soit suffisant pour battre Mixfits, les Belges tenants du titre dont le retour est annoncé cette année.
Au tour de la battle de débuter. En demi-finale, Groove Sparkz, récent 5e du DMC online, se défait difficilement de DJ Madgic, les deux hommes présentant des routines parfois brouillonnes. DJ Topic accède lui facilement à la finale car son adversaire, JackHicham, n'arrive pas à connecter son ordinateur à ses platines. Le Strasbourgeois effectue tout de même ses passages et se place déjà au-dessus tant en terme technique, musical que d'attitude.
Il domine d'ailleurs assez facilement Groove Sparkz qui élève pourtant son niveau, notamment avec une belle série de scratchs. Mais Topic est vraiment à l'aise et très propre dans ses passe-passe. Il se fait plaisir en sortant des grosses guitares, extrait de son 6 minutes pour le DMC online (vidéo ci-dessous à 2'), dans la 2nde manche.
Sa bonne humeur et sa maîtrise pourrait lui permettre d'accéder au podium mondial.
A une heure passée, il est temps de passer au 6 minutes. La présence de DJ Fly a déjà refroidi le tenant du titre, DJ Skillz, resté mystérieusement chez lui alors qu'il était annoncé. La finale oppose donc deux Lyonnais qui se connaissent bien.
DJ Groove Sparkz commence avec la routine déjà effectuée pour le DMC online (vidéo ci-dessous). Il paraît beaucoup plus à l'aise qu'en battle et son show, très bien rodé, bourré de scratch et de passe-passe, tient très bien sur la longueur.
Le duel est malheureusement déséquilibré. Le champion du monde 2008, revenu selon ses mots pour "apporter de la musicalité et de la fraîcheur", sort le grand jeu - débutant sur la musique de Batman comme en 2008 - et relève nettement le niveau de la soirée. Il va très très vite, tout en restant très audible, envoie des passes-passe d'une grande maîtrise avec une routine qui alterne technique et musicalité.
Il peut sans aucun doute l'emporter au niveau mondial... Japonais, Américains et Canadiens ont intérêt à se préparer.
Rendez-vous dans 10 jours à Londres :
Bonus :
- La routine de DJ Fly de 2008, élue à l'été 2012 par un vote en ligne meilleure de l'histoire des DMC :
C'est l'année des retours. Tout d'abord celui du champion du monde 2008, DJ Fly, en 6 minutes, avec un show différent de ses lives. Mais aussi celui de Traumateam, 3 fois vice-champion du monde par équipe (2008, 2009, 2010 à chaque fois derrière les Japonais de Kireek).
Ce sont d'ailleurs DJ Hertz, Mr Viktor et Deska (sans R-Ash dans le jury), seuls concurrents par équipe, qui ouvrent la soirée au Rex club le 25 septembre 2013 pour désigner les représentants français au DMC. Les Traumateam proposent une routine très axée sur la musicalité, assez accrocheuse tout en étant pas très impressionnante techniquement.
Pas sûr que ce soit suffisant pour battre Mixfits, les Belges tenants du titre dont le retour est annoncé cette année.
Au tour de la battle de débuter. En demi-finale, Groove Sparkz, récent 5e du DMC online, se défait difficilement de DJ Madgic, les deux hommes présentant des routines parfois brouillonnes. DJ Topic accède lui facilement à la finale car son adversaire, JackHicham, n'arrive pas à connecter son ordinateur à ses platines. Le Strasbourgeois effectue tout de même ses passages et se place déjà au-dessus tant en terme technique, musical que d'attitude.
Il domine d'ailleurs assez facilement Groove Sparkz qui élève pourtant son niveau, notamment avec une belle série de scratchs. Mais Topic est vraiment à l'aise et très propre dans ses passe-passe. Il se fait plaisir en sortant des grosses guitares, extrait de son 6 minutes pour le DMC online (vidéo ci-dessous à 2'), dans la 2nde manche.
Sa bonne humeur et sa maîtrise pourrait lui permettre d'accéder au podium mondial.
A une heure passée, il est temps de passer au 6 minutes. La présence de DJ Fly a déjà refroidi le tenant du titre, DJ Skillz, resté mystérieusement chez lui alors qu'il était annoncé. La finale oppose donc deux Lyonnais qui se connaissent bien.
DJ Groove Sparkz commence avec la routine déjà effectuée pour le DMC online (vidéo ci-dessous). Il paraît beaucoup plus à l'aise qu'en battle et son show, très bien rodé, bourré de scratch et de passe-passe, tient très bien sur la longueur.
Le duel est malheureusement déséquilibré. Le champion du monde 2008, revenu selon ses mots pour "apporter de la musicalité et de la fraîcheur", sort le grand jeu - débutant sur la musique de Batman comme en 2008 - et relève nettement le niveau de la soirée. Il va très très vite, tout en restant très audible, envoie des passes-passe d'une grande maîtrise avec une routine qui alterne technique et musicalité.
Il peut sans aucun doute l'emporter au niveau mondial... Japonais, Américains et Canadiens ont intérêt à se préparer.
Rendez-vous dans 10 jours à Londres :
Bonus :
- La routine de DJ Fly de 2008, élue à l'été 2012 par un vote en ligne meilleure de l'histoire des DMC :
14 sept. 2013
Jon1st remporte le DMC Online 2013
Un cru 2013 dominé par les Anglais...
Pour sa 3e édition, la compétition en ligne de DJing du DMC a été gagnée par l'Anglais Jon1st. Il devance le Canadien DJ Vekked, champion DMC 2012 en battle, et un autre Anglais, Ritchie Ruftone.
Les Français, pourtant en force dans cette ultime étape du DMC Online 2013, n'ont pris que la 5e place avec DJ Groove Sparkz et la 10e pour DJ Ragz. Pour mémoire, Fong Fong avait gagné l'an passé !
La routine de Jon1st :
Rendez-vous le 25 septembre 2013 au Rex Club pour la finale du DMC France qui précédera de peu l'édition mondiale le 5 octobre à Londres.
Pour sa 3e édition, la compétition en ligne de DJing du DMC a été gagnée par l'Anglais Jon1st. Il devance le Canadien DJ Vekked, champion DMC 2012 en battle, et un autre Anglais, Ritchie Ruftone.
Les Français, pourtant en force dans cette ultime étape du DMC Online 2013, n'ont pris que la 5e place avec DJ Groove Sparkz et la 10e pour DJ Ragz. Pour mémoire, Fong Fong avait gagné l'an passé !
La routine de Jon1st :
Rendez-vous le 25 septembre 2013 au Rex Club pour la finale du DMC France qui précédera de peu l'édition mondiale le 5 octobre à Londres.
29 août 2013
DJ Mag débarque en France et en Suisse en octobre
Le magazine anglais créé en 1991 arrive en version française...
Magazine de référence en matière de DJ et de club culture, DJ Mag s'est développé depuis sa création grâce à des licences de marques. Stratégie qui lui permet d'être présent dans une quinzaine de pays.
Le mensuel anglais est aussi connu pour son Top 100 des DJ publié chaque année depuis 1995 et dont les résultats pour 2013 devraient être connus sous peu.
Depuis décembre 2012 et la disparition d'Only For DJ's, le créneau de la dance music était laissé libre en kiosque en France puisque Trax ou Tsugi sont portés sur un traitement des musiques électroniques plus pointu.
C'est assez logiquement que Ludovic Rambaud, ancien rédacteur en chef d'Only For DJ's, va prendre la tête de cette version française de DJ Mag qui aura son propre site Internet et son application mobile. Premier numéro mi-octobre !
Bonus :
- Interview de Ludovic Rambaud à propos du dossier d'Only For DJ's sur 20 ans de club culture.
Magazine de référence en matière de DJ et de club culture, DJ Mag s'est développé depuis sa création grâce à des licences de marques. Stratégie qui lui permet d'être présent dans une quinzaine de pays.
Le mensuel anglais est aussi connu pour son Top 100 des DJ publié chaque année depuis 1995 et dont les résultats pour 2013 devraient être connus sous peu.
Depuis décembre 2012 et la disparition d'Only For DJ's, le créneau de la dance music était laissé libre en kiosque en France puisque Trax ou Tsugi sont portés sur un traitement des musiques électroniques plus pointu.
C'est assez logiquement que Ludovic Rambaud, ancien rédacteur en chef d'Only For DJ's, va prendre la tête de cette version française de DJ Mag qui aura son propre site Internet et son application mobile. Premier numéro mi-octobre !
Couv' du DJ Mag anglais de l'été 2013
Bonus :
- Interview de Ludovic Rambaud à propos du dossier d'Only For DJ's sur 20 ans de club culture.
18 août 2013
Burn #Residency, la télé-réalité des DJ
La boisson énergisante convie 18 DJ du monde entier pour gagner une résidence à Ibiza...
Avec l'importance que prennent les DJ dans le paysage médiatique, ça devait bien arriver : une télé-réalité autour de cette profession voit le jour après les multiples concours plus ou moins utiles déjà créés. Et ce n'est pas étonnant que ce soit une marque liée à la nuit qui se lance.
Depuis le mois de juillet 2013 et pour quelques jours encore, 18 DJ hommes et femmes dont un Français, Tommy Kid, s'affrontent à Ibiza pour désigner les 3 d'entre eux qui gagneront une résidence à Ibiza. Pour les départager, ils participent à des challenges consistant à se produire en club ou à réaliser un remix.
Plusieurs personnalités du monde de la musique électronique sont associées à ce programme en 8 épisodes de 5 minutes dont Maceo Plex, Pete Tong, Avicii ou Fatboy Slim qui viennent donner leurs conseils aux candidats sous le titre de "mentor".
Outre l'ambiance de l'île, Burn #Residency permet de découvrir les différentes exigences qui s'imposent aux DJ modernes, la première étant de savoir se vendre ! La seconde étant produire...
Divertissant, sans plus.
Bonus :
- La chaîne Youtube pour suivre les épisodes.
Avec l'importance que prennent les DJ dans le paysage médiatique, ça devait bien arriver : une télé-réalité autour de cette profession voit le jour après les multiples concours plus ou moins utiles déjà créés. Et ce n'est pas étonnant que ce soit une marque liée à la nuit qui se lance.
Depuis le mois de juillet 2013 et pour quelques jours encore, 18 DJ hommes et femmes dont un Français, Tommy Kid, s'affrontent à Ibiza pour désigner les 3 d'entre eux qui gagneront une résidence à Ibiza. Pour les départager, ils participent à des challenges consistant à se produire en club ou à réaliser un remix.
Plusieurs personnalités du monde de la musique électronique sont associées à ce programme en 8 épisodes de 5 minutes dont Maceo Plex, Pete Tong, Avicii ou Fatboy Slim qui viennent donner leurs conseils aux candidats sous le titre de "mentor".
Outre l'ambiance de l'île, Burn #Residency permet de découvrir les différentes exigences qui s'imposent aux DJ modernes, la première étant de savoir se vendre ! La seconde étant produire...
Divertissant, sans plus.
Bonus :
- La chaîne Youtube pour suivre les épisodes.
14 août 2013
Calvin Harris, DJ le mieux payé du monde en 2013 selon Forbe's
Absent du classement en 2012, l'Ecossais de 29 ans a gagné 46 millions de dollars en un an... plus que Jay-Z !
DJ Tiesto a eu beau passer de 22 millions de dollars à 32 millions (1er en 2012, 2e en 2013), David Guetta de 13,5 millions à 30 millions (4e en 2012, 3e en 2013), ils restent bien loin de Calvin Harris qui écrase ce classement 2013 du magazine Forbe's, le second du genre.
Sa technique ? 150 apparitions en un an dont un certain nombre à Las Vegas où il a signé un contrat de 2 ans avec le club Hakkasan et de nombreuses productions notamment pour Rihanna.
Un montant très impressionnant qui démontre la démesure atteinte par les cachets et d'une manière générale les revenus des DJ... qui n'ont donc pas cessé d'exploser en 2013. Car outre Tiesto et Guetta, Sweedish House Mafia, malgré un split en mars, est passé de 14 millions de dollars gagnés l'an passé à 25 millions cette année (4e), Deadmau5 de 11,5 à 21 millions (5e) et Avicii de 7 à 20 millions (6e).
Hormis la première place, le reste de la liste présente peu de surprises avec les mêmes têtes que l'an passé (Skrillex, Afrojack, Steve Aoki, etc.). L'extension de 10 à 12 noms en 2013 permet toutefois à Diplo et ses maigres 13 millions de dollars de s'inscrire au palmarès.
Bonus :
- Lire l'article de Forbe's sur Calvin Harris.
- Revoir le classement 2012 dominé par DJ Tiesto.
DJ Tiesto a eu beau passer de 22 millions de dollars à 32 millions (1er en 2012, 2e en 2013), David Guetta de 13,5 millions à 30 millions (4e en 2012, 3e en 2013), ils restent bien loin de Calvin Harris qui écrase ce classement 2013 du magazine Forbe's, le second du genre.
Sa technique ? 150 apparitions en un an dont un certain nombre à Las Vegas où il a signé un contrat de 2 ans avec le club Hakkasan et de nombreuses productions notamment pour Rihanna.
Un montant très impressionnant qui démontre la démesure atteinte par les cachets et d'une manière générale les revenus des DJ... qui n'ont donc pas cessé d'exploser en 2013. Car outre Tiesto et Guetta, Sweedish House Mafia, malgré un split en mars, est passé de 14 millions de dollars gagnés l'an passé à 25 millions cette année (4e), Deadmau5 de 11,5 à 21 millions (5e) et Avicii de 7 à 20 millions (6e).
Hormis la première place, le reste de la liste présente peu de surprises avec les mêmes têtes que l'an passé (Skrillex, Afrojack, Steve Aoki, etc.). L'extension de 10 à 12 noms en 2013 permet toutefois à Diplo et ses maigres 13 millions de dollars de s'inscrire au palmarès.
Bonus :
- Lire l'article de Forbe's sur Calvin Harris.
- Revoir le classement 2012 dominé par DJ Tiesto.
Inscription à :
Articles (Atom)